Action n La délégation du Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui a eu, hier, à Paris, une série de rencontres pour sensibiliser la société civile française sur la cause du peuple sahraoui. Cette délégation a été reçue par le responsable des relations internationales du PCF , Jacques Fath, la délégation du Cnasps, conduite par son président Mahrez Lamari, a saisi cette opportunité pour expliquer l'objectif de sa tournée, consistant à étudier la contribution de la société civile française, des défenseurs des droits de l'homme et des milieux solidaires avec la cause sahraouie, à une meilleure Visibilité et compréhension de ce problème de décolonisation qui perdure depuis plus de trois décennies. «Il s'agit également de susciter un mouvement pouvant exercer des pressions sur les décideurs français afin qu'ils s'inscrivent dans le cadre de la légalité internationale et du droit international », a expliqué le président du Cnasps, rappelant que la France a toujours voté les résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU, tout en encourageant dans les faits l'entêtement du Maroc à rejeter toute solution conforme au droit international. «Nous défendons ouvertement la cause sahraouie, comme nous l'avons fait pour d'autres pays. Le droit des peuples à leur autodétermination, au recouvrement de leurs territoires spoliés sont des principes et des valeurs nobles que nous défendons», a-t-il ajouté. Jacques Fath a, pour sa part, souligné la nécessité d'exiger le respect du droit international et de l'application des résolutions de l'ONU, soulignant que sa formation politique participera à toutes les actions humanitaires et de solidarité. Le vice-président du Cnasps, Saïd Layachi, a expliqué que les formations politiques françaises peuvent contribuer à une meilleure connaissance de la cause sahraouie en dénonçant les violations quotidiennes et atteintes aux droits de l'homme commises par les forces marocaines contre le peuple sahraoui dans les territoires occupés. Ces violations ont été consignées dans les rapports de l'ONG Human Rights Watch et de la commission européenne Ad-hoc. Le même responsable a également indiqué que ces mêmes formations peuvent tirer la sonnette d'alarme sur la situation alarmante des réfugiés sahraouis vivant grâce à l'aide internationale et dénoncer l'alignement de la France sur les thèses marocaines. Au niveau de la mairie de Vitry-sur-Seine, la délégation du Cnasps a eu des discussions fructueuses avec le premier magistrat de la ville, Alain Audaubert, qui a réaffirmé sa solidarité constante et indéfectible avec la cause sahraouie. Il a rappelé que sa mairie est l'une des rares à entretenir des relations d'amitié et de solidarité avec le peuple sahraoui. Alain Audaubert a assuré à la délégation du Cnasps de sa disponibilité, en collaboration avec le mouvement associatif local, à prendre part à toutes les initiatives pour faire connaître la question sahraouie et à renforcer les liens de solidarité et de coopération.