Après l'appel du président de l'APW à un quatrième mandat pour Abdelaziz Bouteflika, le Premier ministre dans sa prise de parole a tenu à rappeler à l'assistance que le Président est «le père de la stabilité et de la relance économique». Il ajoutera que personne n'a le droit de mettre en doute ce qui a été fait depuis 15 années. En prenant pour exemple la ville de Mostaganem, Abdelmalek Sellal expliquera que les référents identitaires et culturels de l'Algérie et des Algériens sont l'islamité, l'arabité et l'amazighité. Il ajoutera que l'Etat algérien est basé sur des institutions sans que cela nous «empêche de rendre hommage aux hommes qui travaillent». «Notre souhait est que Dieu nous aide dans notre tâche pour le pays et ses citoyens», a-t-il ajouté. Aussi, le Premier ministre appelle le monde associatif et en particulier les jeunes à s'impliquer davantage dans le développement du pays. «Des postes d'emploi existent, y compris dans la Fonction publique. Nous ferons en sorte que la priorité soit donnée aux jeunes qui travaillent dans le cadre du pré-emploi», a-t-il déclaré. La baisse du taux de chômage n'est pas une victoire aux yeux d'Abdelmalek Sellal. «Il s'agit d'un grand pas qu'il faut consolider», a-t-il expliqué. Il ajoutera que la renaissance de l'Algérie est possible tant que le pays connaît «stabilité, concorde et réconciliation nationale». Selon lui, «il faut profiter de ce climat pour insuffler plus de développement au pays». «Les Algériens ont compris qu'il n'y a d'autre voie que le dialogue et la primauté de la sagesse pour régler les problèmes et maintenir, stabilité, cohésion et unité nationale. Aussi, nous ne devons accorder aucune chance aux stagiaires», a-t-il dit en substance. La stabilité et la paix civile sont, aux yeux du Premier ministre, les secrets du développement. «Nous devons préserver la stabilité pour préserver le pays», a-t-il ajouté. «Nous ne pouvons nier des divergences de vue avec certains. Mais que personne ne touche à l'unité nationale et à la paix civile», a-t-il affirmé. «Je remercie nos anciens qui aident à la mise en place des voies du dialogue et de la mise en avant de la sagesse», a affirmé M. Sellal. Il rappellera que, dans un passé récent, Mostaganem était considérée comme la capitale des «harraga». «Qui entend parler de harraga ces jours-ci ?», s'est interrogé le Premier ministre. «La harga était une mode qui est maintenant passée. Tournons nous vers l'avenir. L'Etat et le gouvernement y travaillent et y travailleront quel qu'en soit le prix», a-t-il lancé pour donner espoir à une jeunesse souvent désabusée. Le Premier ministre conclura par une sorte de clin d'œil au scrutin d'avril prochain. «La vérité n'est pas chez nous, elle appartient au peuple», a-t-il déclaré tout en se montrant confiant quant à l'issue de l'élection présidentielle. A. E.