Le coup d'envoi de la 9ème édition du Festival national culturel du film amazigh a été donné dimanche dernier en soirée à Sidi Bel Abbès. La cérémonie d'ouverture a été marquée par un hommage à Ghaza et à sa population qui font l'objet d'agression sioniste . Une minute de silence a été observée à la mémoire des chouhada palestiniens. Dans son allocution, le commissaire du festival, M. Assad Si l'Hachemi, a salué la résistance de la population de Ghaza et la mémoire des martyrs «tombés sous les balles assassines des nazis du 21ème siècle», rapporte l'APS. Il a, d'autre part, souligné que ce festival est devenu «un espace propice pour la création filmique et la relance du 7ème art en Algérie». Le représentant du ministère de la Culture, Lardjem Noureddine, a rappelé l'importance de cette manifestation culturelle et artistique, tout en affirmant que le cinéma algérien augure un avenir prometteur. Au programme de la cérémonie inaugurale figurent également la projection de séquences du film palestinien Palestinian blues, un court métrage de 12 minutes sur l'itinéraire de la poétesse Jamila Oubechan et un concert de musique animé par l'Orchestre symphonique national en compagnie de la chorale conduite par le maestro Rachid Chaouli. Dix-neuf productions cinématographiques, dont neuf étrangères, sont retenues pour se disputer les prix «l'olivier d'or» du meilleur court métrage, du meilleur long métrage et du meilleur film d'animation.