Les travaux pour la réhabilitation du stade 5-Juillet ont été officiellement lancés à la fin du mois de février : «Le stade est pris en charge de manière globale. On envisage de faire une extension au niveau du flambeau (la contenance passera de 66 000 à 80 000 places) et on a, pour se faire, lancé une étude de faisabilité. Nous avons commencé par la repose des gradins supérieurs qui devrait durer 11 mois et le stade serait reçu en 2017 si tout se passe bien», a déclaré M. Doumi. Pour ce qui est de l'expertise de l'augmentation de la capacité, elle commencera dans un mois et durera entre 6 et 8 mois. En outre, la cité olympique, qui s'étend sur plus de 150 hectares, sera concernée par la modernisation ainsi que le Centre national de la médecine du sport (Cnms) qui sera agrandi (les travaux commenceront au mois de juin prochain). Une enveloppe de 275 millions de dinars lui est destinée : «Pour l'année 2014, le ministère de la Jeunesse et des Sports a inscrit une étude pour la modernisation de la cité olympique ainsi que toutes les unités de l'OCO. On a décidé de travailler en étroite collaboration avec les ministères de l'Habitat et du Transport d'autant plus que une des stations du métro débouchera sur la cité», a expliqué le représentant du MJS avant de préciser que : «Le plan s'étale sur une période variant entre 4 ou 5 ans.» L'instance suprême du sport algérien a consacré un gros budget pour divers projets. M. Doumi a tenu à rappeler que le temple olympique n'était pas autonome : «L'OCO possède une subvention qui s'appelle suggestion pour service public qui permet d'alléger le déséquilibre à la fin de l'année et pour devenir un stade autonome il faudra trouver d'autres sources de revenus.» Le problème de rentabilisation se pose donc et des solutions sont étudiées pour trouver les alternatives qui conviennent. Beaucoup de grands travaux sont, ou seront, engagés. La rénovation des infrastructures implique forcément la formation du personnel adéquat. Le directeur de l'Office, M. Kara Youcef, n'a pas omis de le souligner : «Pour la maintenance nous aurons un personnel spécialisé qui sera en mesure d'utiliser le matériel d'entretien moderne. C'est primordial parce que, comme vous le savez tous, construire c'est facile mais entretenir c'est plus difficile et c'est ce qui nous a souvent fait défaut.» Cependant, l'Etat ne compte pas faire du «recyclage» seulement. D'autres projets, nouveaux cette fois, sont en voie de parachèvement afin d'élargir l'assise matérielle de la pratique sportive. Entre 2000 et 2012, 5 189 opérations étaient inscrites générant 11 180 projets pour couvrir 85% du territoire algérien. Plus de 393 135 milliards de DA ont été consacrés pour résorber le retard au niveau infrastructurel que connaît l'Algérie. Concernant les grands projets, 11 grands complexes (4 en cours de réalisation, 2 à lancer en réalisation et 5 à lancer en étude) dotés de stades couverts viendront donner une bouffée d'air frais à la pratique sportive. Pour le prochain quinquennat, le MJS compte adopter une nouvelle stratégie : «Depuis l'an 2000, nous étions sur une opération de masse. Pour la période allant de 2015 à 2019, ça sera un apport ciblé. On veut que chaque daïra ait son complexe», a informé M. Doumi en rassurant : «Je suis presque certain que si on réhabilitait tout le parc sportif à travers le territoire national, on n'aura plus à construire.» Le challenge est gros mais l'envie et surtout l'enveloppe nécessaire pour mettre les projets sur pieds sont là comme le martèlent souvent les responsables du sport national. On espère que tout ça soit cristallisé dans les délais impartis. M. T. Grands stades : En cours de réalisation : Baraki : le taux d'avancement est de 35%. Réception est prévue pour décembre 2015. Oran : le taux d'avancement est de 50%. Réception prévue pour juin 2015. Douéra : le taux d'avancement est de 10%. Réception prévue pour décembre 2015. Tizi Ouzou : le taux d'avancement est de 25%. Réception prévue pour décembre 2015. À lancer en réalisation : Constantine et Sétif À lancer en étude : Mostaganem, Béjaïa, Batna, Chlef et Tlemcen