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Halte à la violence
éditorial
Publié dans La Tribune le 29 - 09 - 2014

Notre société s'accommode-t-elle à ce point de la violence pour que celle-ci se généralise et devienne un moyen d'expression ? Car ç'en est devenu un. On ne saurait régler un différend banal ou dire son mécontentement sans devenir une boule de nerfs qui explose instantanément et sans en venir aux mains. De nouvelles mœurs se sont ancrées dans les mentalités, aussi bien parmi les adultes que chez les enfants. Il va d'ailleurs de soi que l'exemple est donné par les «grands» qui affichent, joignent une dose d'agressivité à leurs gestes et qui ne savent exprimer leur colère sans qu'ils l'accompagnent de mouvements de fureur. Une fureur qui peut s'abattre aussi bien sur des personnes que sur des objets et sur les biens d'autrui. Il n'est pas étonnant d'assister à des rixes en pleine rue, pour quelque motif que ce soit. Chose devenue courante au sein des quartiers, même ceux réputés calmes, et donnant même matière à spectacle à des personnes désœuvrées qui n'interviennent nullement pour mettre fin aux hostilités. Le recours à l'arme blanche qui tend à devenir l'apanage d'un grand nombre d'adolescents et de jeunes a été encouragé par l'inertie des pouvoirs publics quant à cet héritage des années de sang que notre pays n'est pas près d'oublier. Des sabres ont fait leur apparition dans les cités et sont introduits sans difficultés dans les stades où ils servent à se neutraliser les uns les autres dans le sang, au motif de faire taire les explosions de joie des supporters «adverses» ou de manifester le dépit de la défaite. Ce genre de comportements donne d'ailleurs lieu lors de chaque match au déploiement des forces de sécurité aux alentours des stades, un déploiement qui pourrait donner des frissons à ceux que la balle ronde laisse indifférents, mais auquel on a fini par s'habituer. C'est que cette agressivité affichée à l'intérieur des stades ne s'éteint pas avant que, à l'extérieur, les véhicules, les équipements urbains et les rideaux des magasins soient saccagés. Aujourd'hui, la violence a pris une telle ampleur que le président de la République lui-même a décidé de réagir, notamment après le décès du joueur camerounais Albert Ebossé, tué par un projectile lancé depuis les tribunes du stade de Tizi Ouzou. Il ne faut pas oublier qu'il y a déjà eu mort d'homme pour un match de football (un adolescent battu à mort par de jeunes spectateurs). Les pouvoirs publics soulignent que la lutte contre la violence sera implacable et qu'il n'y aura aucune complaisance avec ceux qui exacerbent le phénomène de la violence, d'autant que celle-ci a été banalisée à outrance. Alors que d'aucuns pensaient que la mort d'Ebossé allait calmer les instincts de violence chez les jeunes, les stades continuent à servir d'arène de combat même pour les joueurs, comme cela a été le cas vendredi dernier à Ouargla.
R. M.

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