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Entend-on l'effondrement du vieux bâti ?
Editorial
Publié dans La Tribune le 02 - 02 - 2015

Le vieux bâti s'impose toujours comme un sérieux problème dont la prise en charge tarde à se faire de manière efficiente.
Les pouvoirs publics font savoir régulièrement qu'ils s'en préoccupent et qu'ils ont l'intention de restaurer le vieux parc immobilier après un recensement à travers le territoire national, alors que dans les faits, la situation demeure au statu quo. De nombreux citoyens font part, à qui veut les entendre -des chaînes de télévision généralement- de leur hantise de voir leur habitation s'effondrer et les ensevelir. Les appels au secours sont quasi quotidiens, de dangereuses fissures, lézardes, au niveau des plafonds et des murs sont montrées à qui veut les voir parmi les responsables et pour leur dire que le danger est réel et qu'il y a péril en la demeure. C'est le cas de le dire. À ce rythme marqué par la lenteur et dans lequel s'inscrivent les quelques opérations de restauration que l'on remarque à certains endroits, il est clair que l'on ne pourra pas avancer alors que la dégradation, elle, avancera à coups sûr (des échafaudages sont dressés comme pour «caler» les bâtisses et rassurer les habitants sur l'intention des autorités à fortifier la construction en question alors que ces charpentes défient le temps par leur présence continuelle sans qu'on en fasse usage). En attendant que l'on daigne s'occuper réellement du vieux bâti, et avec tout le sérieux que la situation nécessite, les effondrements se suivent à des intervalles qui suscitent la crainte. Après l'écroulement à Alger (Rue Bouzrina), en novembre dernier, du toit d'un dortoir, écroulement qui a causé la mort d'un passant et fait des blessés, voilà qu'un immeuble -situé à la Place des Martyrs- s'effondre, sans faire de victimes heureusement. Il y a quelques jours, un faux plafond d'un immeuble vétuste et une cave située au bas d'une vieille bâtisse se sont écroulés, faisant des blessés. Encore heureux que ces constructions n'aient pas emporté de vies humaines dans leur chute. Ce qui n'a pas été le cas à de nombreuses reprises où la mort a été au rendez-vous, notamment dans la vieille Casbah d'Alger dont la lente et longue agonie ne suscite vraisemblablement pas l'urgence. Les nombreux amis de la Casbah qui se sont regroupés au sein d'associations, tout comme les propriétaires qui ont quitté les lieux, paraissent avares quant aux actions qu'ils doivent entreprendre pour que la Casbah soit réhabilitée et afin qu'elles puissent renaître à la vie au lieu de perdre son âme avant de céder totalement à l'usure, à quoi servirait-il de la pleurer une fois qu'il sera trop tard faute de l'avoir défendue becs et ongles. Quitte à nous répéter, il est malheureux de constater l'inconséquence des pouvoirs publics qui ne remplissent pas leur devoir de restaurer le vieux bâti, ni celui de pousser à la réhabilitation des bâtisses appartenant à des particuliers. Une question : quel bruit l'effondrement de constructions anciennes fait-il dans les oreilles des responsables et quel est leur sentiment à chaque écroulement ?
R. M.


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