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L'OIT lance un projet pour promouvoir l'entrepreneuriat féminin en Algérie Le projet financé par le département d'Etat américain est baptisé «Women for growth»
Afin d'augmenter le nombre d'entreprises et de microentreprises dirigées par des femmes, lequel ne dépasse pas 12% du total des entreprises créées dans la région du Maghreb, le Bureau de l'Organisation internationale du travail (OIT) pour les pays du Maghreb a lancé un projet pour développer et promouvoir l'entrepreneuriat féminin en Algérie, qui reste toujours faible par rapport à la moyenne mondiale. Financé par le Département d'Etat américain et baptisé «Women for growth» (Femmes pour la croissance), ce projet consiste en un programme d'une durée de 12 mois, qui prévoit de suivre quelque 1 200 femmes dans la gestion de leurs entreprises et de les appuyer à travers le renforcement des capacités des prestataires de services, comme l'a expliqué José Manuel Medina, conseiller technique de ce projet, lors d'un atelier sur l'entrepreneuriat féminin, ajoutant que le projet va bénéficier à plusieurs institutions publiques, comme l'Agence nationale de soutien à l'emploi des jeunes (Ansej), l'Agence nationale de gestion du microcrédit (Angem), la Caisse nationale d'assurance chômage (Cnac), la Direction générale de la petite et moyenne entreprise (Dgpme) et les chambres d'artisanat. D'autres institutions privées et associations telles que la Confédération générale des entrepreneurs algériens (Cgea), l'Association des femmes en économie verte (Afev) et l'Association nationale: femmes et développement rural (Anfedr) seront également touchées par ce programme. Parmi les actions envisagées par le programme «Women for growth», il est question d'une formation «Famos», qui est une sorte de guide destiné aux institutions publiques et privées pour leur permettre d'adapter et d'améliorer leurs services offerts aux entreprises, mais surtout de mieux répondre aux besoins des femmes entrepreneurs. Pour le directeur du Bureau de l'OIT pour les pays du Maghreb, Mohamed Ali Deyahi, le développement de l'entrepreneuriat féminin devrait contribuer à la création d'emplois et à la croissance. Ce dernier a fait remarquer, qu'en Algérie, la situation de la femme sur le marché du travail confirme la tendance mondiale, qui est à la baisse puisque le taux mondial de participation des femmes à la population active est passé de 52,4% en 1995 à 49,6% en 2015, contre 79,9% et 76,1% pour les hommes, sur la même période de comparaison. Par conséquent, le taux de chômage des femmes est plus élevé dépassant en 2015 les 16%, contre 9,9% chez les hommes. H. Y./APS