Après avoir lancé deux cycles de dialogue national avec les partis politiques, personnalités nationales et organisations de la société civile, de l'opposition comme de la majorité, pour son initiative de reconstruction d'un consensus national - qui n'a pas abouti-, le Front des forces socialistes (FFS) a réitéré, hier, depuis Sidi Bel Abbès, son appel à la concrétisation de ce projet. Ainsi, en alertant sur les dangers politiques et économiques qui guettent l'Algérie, le parti a dénoncé la politique de «fuite en avant» prôné par le pouvoir et appelle ce dernier à un consensus national avec la participation de tout le monde. Après avoir lancé deux cycles de dialogue national avec les partis politiques, personnalités nationales et organisations de la société civile, de l'opposition comme de la majorité, pour son initiative de reconstruction d'un consensus national - qui n'a pas abouti-, le Front des forces socialistes (FFS) a réitéré, hier, depuis Sidi Bel Abbès, son appel à la concrétisation de ce projet. Ainsi, en alertant sur les dangers politiques et économiques qui guettent l'Algérie, le parti a dénoncé la politique de «fuite en avant» prôné par le pouvoir et appelle ce dernier à un consensus national avec la participation de tout le monde. «La responsabilité du FFS est de sensibiliser et d'accompagner les citoyens dans leurs aspirations légitimes pour asseoir un changement pacifique et démocratique. Lequel changement, consacrera l'Etat de droit, préservera les Algériennes et les Algériens des dangers qui les guettent, mettra fin à la corruption, au favoritisme, au mépris, à la marginalisation, la pauvreté et le chômage et de tous ces fléaux sociaux qui ne cessent de s'amplifier ces dernières années», a déclaré le premier secrétaire du FFS, Mohamed Nebbou, à l'ouverture des travaux du congrès fédéral de son parti à Sidi Bel Abbès, soulignant les conséquences de la crise structurelle et multidimensionnelle qui secoue notre pays. Une crise, a-t-il ajouté, qui est «devenue visible et menace le présent et l'avenir des Algériens, particulièrement les plus démunis de la société». Revenant sur l'aggravation de la crise nationale marquée par la chute des prix de l'or noir, M. Nebbou estime que cette dernière «a levé le voile sur l'échec des politiques prônées par le pouvoir depuis l'indépendance et l'absence d'une vision stratégique claire afin de promouvoir l'économie nationale». Car, rapidement, il s'est avéré, que l'empire de développement et de stabilité véhiculé par le pouvoir, n'était qu'«illusion et mensonge», dénonce M. Nebbou qui regrette le fait que le pouvoir continue dans sa politique de «fuite en avant» et, ne montre, dit-il, «aucune volonté politique de changer le système en place». «Le pouvoir continue dans sa gestion autoritaire, unilatérale et répressive des affaires de l'Etat». Et ce, déplore encore le FFS, «en dépit des dangers qui découlent de cette gestion, sur l'avenir du pays». En revanche, le FFS, réaffirme-t-il, reste «convaincu» que la seule issue pour un réel changement est la construction d'un Etat démocratique et social, basé sur l'appel du 1er Novembre et la plateforme de la Soummam. C'est dans ce sens, rappelle le premier secrétaire de ce parti d'opposition, que «nous proposons au pouvoir, depuis des années, à frayer le chemin pour une sortie de crise avec l'association de tous les Algériens en s'appuyant sur tout ce dont peu contribuer ce peuple généreux et créateur de choses positives». A. B.