Le premier secrétaire national du Front des forces socialistes (FFS), Mohamed Nebbou, a affirmé, hier, à El-Oued, que l'initiative du consensus national prônée par le FFS constitue un moyen de changement pacifique et calme. «Cette initiative de consensus national vise la réalisation d'un changement souple, sur des fondements démocratiques contrôlés par le peuple», a indiqué le premier SN du FFS lors d'une rencontre de proximité à la salle de conférences «Chahid Hamma Belkacem», en présence de militants de son parti et de membres de la société civile. M.Nebbou a expliqué que «ce projet politique, axé sur un socle garantissant l'édification de l'Etat de droit, vise la protection du pays contre les dangers menaçant sa stabilité», ajoutant que le FFS a opté pour cette approche, «sur la base d'une conviction forgée à partir de l'histoire des modes de gouvernance». «Les instances de base du parti sont unanimes sur la nécessité de mettre à profit le référent historique du FFS, son poids sur la scène politique et son capital expérience imbu de patriotisme et de sentiment d'appartenance à un seul pays qu'il appartient de construire, protéger et garantir sa pérennité», a-t-il souligné. Pour le premier SN du FFS, l'adhésion à cette initiative de consensus national constitue un défi à relever par les partis et les personnalités politiques influentes, pour préserver la stabilité du pays, face aux mutations actuelles, aux plans national, régional et international. M.Nebbou a estimé que la conférence de consensus national, prévue les 23 et 24 février prochains, concerne toutes les forces politiques nationales, partis, personnalités et associations, et constitue une opportunité pour les différentes tendances politiques, afin d'enrichir le débat sur les mécanismes pratiques de développement durable du pays. «Toutes les idées politiques seront examinées et débattues lors de cette conférence, sans exclusion d'aucune partie, car constituant le principe de l'initiative de consensus national», a conclu le premier SN du FFS. La dernière sortie du vieux parti d'opposition remonte au 27 décembre dernier. M.Nebbou a en effet, appelé, à Sidi Bel Abbès à «refonder le consensus national du temps de la guerre de Libération nationale». «Il incombe aujourd'hui aux hommes politiques de créer de nouveau l'esprit de consensus qui avait mobilisé les Algériens et Algériennes pour recouvrer leur liberté et leur souveraineté», a souligné M.Nebbou, lors d'une rencontre avec les représentants des Fédérations du FFS d'Oran, Chlef, Aïn Defla, Naâma, Saïda et Mascara. «La reconstruction du consensus national pour l'édification de l'Etat de droit, nécessite des efforts de la part des tous les acteurs de la vie politique, a-t-il ajouté. Le premier responsable du FFS a rappelé, au passage, que son parti ne cesse d'appeler à un dialogue entre toutes les parties politiques comme «seule voie pour le changement et l'édification d'un Etat de droit progressivement et dans un climat d'organisation», affirmant que «le dialogue peut résoudre tous les problèmes». Le premier secrétaire national du FFS a insisté, dans ce sens, sur la nécessité d'asseoir tout le monde autour d'une table «pour déterminer les priorités afin d'aller vers un avenir où tout Algérien et Algérienne trouve leur place». «En dépit des différences intellectuelles et idéologiques et des programmes politiques, la réalisation du consensus national reste une question de méthodologie», a-t-il encore souligné, insistant sur la nécessité de recueillir toutes les propositions pour assurer un dialogue permettant de réaliser une avancée sur les plans politique et démocratique et réunir les conditions d'un développement durable.