Les premières épreuves du baccalauréat se sont déroulées, hier à Béjaïa, sous une étroite surveillance. Surveillants et candidats ont été systématiquement délestés de leur téléphone portable à l'entrée des classes d'examens pour leur couper les communications avec l'extérieur. Les surveillants et les inspecteurs étaient, de l'avis des postulants, vigilants et attentifs au bon déroulement du concours. Les premières épreuves du baccalauréat se sont déroulées, hier à Béjaïa, sous une étroite surveillance. Surveillants et candidats ont été systématiquement délestés de leur téléphone portable à l'entrée des classes d'examens pour leur couper les communications avec l'extérieur. Les surveillants et les inspecteurs étaient, de l'avis des postulants, vigilants et attentifs au bon déroulement du concours. «Tout s'est très bien déroulé. Aucune tentative de tricherie n'a été signalée», se félicite le directeur de l'éducation au micro de la radio locale. En tout, ils sont 21 619 candidats, dont 5 248 candidats libres, inscrits à cette session du bac qui se poursuit jusqu'au 2 juin prochain. Répartis sur 64 centres d'examens à travers le territoire de la wilaya, les concourants ont été entourés par 5 654 encadreurs. 3 883 postulants sont concernés par les épreuves de la langue tamazight. Tous les moyens matériels ont été déployés pour offrir les meilleures conditions de travail aux élèves. Des psychologues ont également été mobilisés par la direction de la Santé et celle de la Protection civile pour prodiguer un soutien moral aux candidats. Les cantines scolaires ont été ouvertes dans tous les centres pour assurer la restauration sur place à tout le monde, candidats et encadreurs. La police et la gendarmerie se sont également chargées de la sécurisation des établissements ainsi que le convoyage des sujets et des copies. A la pause-déjeuner, les candidats étaient plutôt satisfaits de la première épreuve consacrée à la langue et la littérature arabes, jugée abordable. «On avait le choix entre deux sujets tirés du programme déjà traité en classe. Les questions étaient à la portée de l'élève moyen qui a assisté normalement au cours. Espérant que le sujet de l'éducation islamique, prévu pour l'après-midi, aura à peu près la même teneur», déclare Amine, qui refait son bac pour la seconde fois. Seul bémol, le taux des absences qui a été relativement élevé cette année. 1 425 candidats (1 317 libres et 108 scolarisés) ne s'étaient pas présentés pour cette première journée des épreuves. C'est un chiffre proportionnellement élevé par rapport aux années précédentes. K. A.