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Bénédiction et malédiction
Publié dans La Tribune le 10 - 02 - 2009

Une dépêche d'Algérie presse service faisait état, hier, du taux de remplissage de quatre barrages à Mascara, à la faveur des dernières pluies qui se sont abattues sur la région est du pays. Il y aurait aujourd'hui 129 millions de m3 d'eau emmagasinés dans ces barrages. Du jamais-vu depuis deux décennies dans la ville de l'Emir Abdelkader qui se surprend aujourd'hui à naviguer en plein bonheur de ressources hydriques. Suffisamment de ressources pour que la population locale aille jusqu'à déverser ses sentiments à haut débit de réjouissances.
Signe des temps et du temps qui a changé depuis quelques années à travers l'ensemble du territoire, la cas de Mascara est à lui seul significatif de cette pluviométrie abondante qui arrose l'Algérie chaque hiver et fait renaître des cendres de la sécheresse, sur plusieurs décennies, des sensations longtemps enterrées à vingt mille pieds sous terre de plaines et de montagnes arides ou devenues telles par la force et les dards des étés qui duraient pratiquement quatre saisons l'année. Et si le cas de Mascara est significatif à plus d'un
titre c'est parce qu'il s'agit d'un échantillon représentatif de la situation ayant longuement prévalu à l'ouest du pays, une destination autrefois honnie par la pluie, même lorsque la météo pouvait se montrer clémente vis-à-vis d'autres régions du pays, notamment l'est et le centre.
Aujourd'hui que la bénédiction du ciel est là, bien installée en Algérie, elle donne la nette impression d'être assez généreuse et céleste dans sa capacité à ne plus faire de discrimination. Il pleut au centre, à l'est, à l'ouest et même au sud. Abondamment pour que les dépêches de l'APS pleuvent à leur tour de bonnes nouvelles. Et régulièrement.
Cette pluviométrie abondante ne se vérifie d'ailleurs pas dans le seul taux de remplissage des barrages. Elle se donne aussi à regarder et à contempler dans ces paysages d'une nature totalement transformée par l'éclat d'une verdure constamment au printemps. Il n'y a qu'à prendre la route, dans tous les sens où le désir et la curiosité peuvent mener, pour mesurer l'effet des pluies abondantes des ces dernières années sur des immensités de terres qu'on croyait n'avoir plus d'autres couleurs à offrir que celle de la terre et du sol.
L'hiver ayant fini par faire valoir ses arguments atmosphériques et reconquérir ses droits d'une saison pas comme les autres, nos
paysages en profitent à fortes doses de pluie de plusieurs années successives sanctionnées par une végétation que des générations d'Algériens n'ont peut être pas connue.
La pluie, la neige aussi, étant un élément de la nature, elle ne peut faire que du bien à cette nature. Reconnaissante, la pluie valorise lorsqu'elle reste naturelle et seule à agir.
Mais dès qu'elle s'en va se mélanger aux matériaux de la bêtise humaine, la pluie se met quasi fatalement à obéir à la même logique destructrice. Elle est alors synonyme d'intempéries et leurs lots de mots à mille et un maux, ou expression consacrée par
le lexique hivernal, entre inondations, effondrements, routes coupées, accidents et décès.Dans ce chapitre, les dépêches de l'APS
se déversent aussi à forts torrents de mauvaises nouvelles.
L. I.


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