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Quels critères pour quelles missions ?
Démission, limogeage et Nomination des cadres de l'état
Publié dans La Tribune le 13 - 05 - 2008


Photo : Riad
Par Ghada Hamrouche
De nouveaux responsables ont été nommés ces derniers jours à la tête d'importantes entreprises économiques ou dans des administration publiques en remplacement de ceux «appelés à d'autres fonctions», selon la formule consacrée ou tout simplement auxquels on a tout bonnement signifié la fin de fonction. Mais pourquoi procède-t-on à ces changements, remplacements ou jeux de chaises musicales ? Jamais, sauf dans des cas qui se comptent sur le bout des doigts, les Algériens n'ont été informés sur les raisons de la révocation d'un responsable, ni sur ses performances et encore moins sur ses défaillances.
La logique ou la bonne gouvernance, jargon à la mode, chez les responsables algériens voudrait que tout haut fonctionnaire ou haut cadre de l'Etat soit installé à la direction d'une grande entreprise économique ou d'une administration publique sur des critères bien définis.
Il est indéniable qu'il doit faire preuve d'une grande compétence dans le domaine dont il a la responsabilité, d'une indiscutable capacité à gérer les ressources humaines et à dessiner une stratégie d'entreprise aussi bien qu'une incontestable aptitude à administrer les employés qu'il dirige. Aussi, il est naturel d'exiger du nouveau chef des performances avérées et surtout de satisfaire à toutes les conditions contenues dans son cahier des charges. Ces normes, appliquées dans le monde, conditionnent le maintien ou la révocation de tout responsable de son poste. L'Algérie doit théoriquement obéir aux mêmes principes universels. Seulement, et ce n'est certainement pas un secret de Polichinelle, la nomination des responsables algériens semble échapper à tout ce processus et obéit à des critères occultes.
La thèse du parrainage et de la cooptation dans les désignations est celle qui semble être la mieux adaptée à la réalité algérienne. Sinon comment expliquer que des hauts responsables impliqués dans des scandales judiciaires ; notamment des affaires de corruption et de dilapidation de deniers publics, occupent toujours leurs fonctions sans aucune mesure conservatoire ? Comment justifier que des responsables soient reconnus coupables et condamnés par la justice algérienne allant à de lourdes amendes et à des peines d'emprisonnement ferme sans qu'ils soient évincés ni même inquiétés dans leur gouvernance. Pis, ils reçoivent des distinctions dépassant tout entendement et suscitant plus d'une interrogation. Il n'est pas inopportun de rappeler que toutes les tentatives à donner un coup de pied dans les fourmilières qui se sont constituées autour des secteurs névralgiques de l'économie nationale tout autant que dans les administrations publiques se sont heurtées à une insoupçonnable capacité à échapper aux mailles des filets et ceux des tamis qui devaient assainir les différents secteurs. L'exemple des responsables ayant survécu aux fonds de participation, aux holdings pour se retrouver dans les Sociétés de gestion des participations de l'Etat (SGP) est le plus édifiant. Si ces différentes formules ont prouvé leur échec, le facteur humain n'y est certainement pas étranger. Il est quand même étrange de voir les mêmes responsables reconduits ou recyclés pour mener des missions dans lesquelles ils ont lamentablement échoué auparavant. Il est aussi autant étrange de voir des responsables démissionner ou démis de leurs fonctions sans que l'on éclaire les Algériens sur les raisons des démissions et des limogeages. Pratique très usuelle dans les pays démocratiques qui n'arrivent toujours pas à se frayer une voie dans les mœurs de nos dirigeants. Le culte du secret est malheureusement toujours de mise. Même les avis de recrutements publiés dans les journaux laissent les candidats aux différents postes sceptiques. Les Algériens savent pertinemment, expérience personnelle oblige, que ces avis ne sont, généralement, que des trompe-l'œil. La loi des pistonnées et des introduits continue à faire rage dans les recrutements en attendant que l'on daigne bien faire valoir les compétences. Les responsables du pays ont-il cette volonté de lever tous ces verrous et ces voiles opaques ? L'avenir le dira certainement.


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