La direction de la culture de la wilaya s'est appuyée sur plusieurs associations culturelles pour animer les soirées dans des dizaines de communes de la wilaya. L'animation consiste majoritairement en des galas artistiques Le deuil décrété suite au décès du président sahraoui Mohamed Abdelaziz a pris fin jeudi dernier. Le soir même, les infrastructures culturelles et artistiques ont renoué avec les spectacles de toutes sortes. Sur tout le territoire national. A Tizi Ouzou, la direction locale chargée de la culture a lancé ses activités à la Maison de la culture Mouloud-Mammeri, au théâtre régional Kateb-Yacine, au Centre culturel d'Azazga considéré comme l'annexe de la Maison de la culture, à la cinémathèque ainsi que dans au moins 19 des 21 daïras que compte la wilaya. Les soirées du mois de Ramadhan seront animées par des chanteurs de renom ou méconnus dans la salle de spectacle de la maison de la culture. Un programme quotidien à raison de deux ou trois artistes par soir, contrairement à la structure d'Azazga dont les locaux sont partagés entre les spectacles de chant et des pièces de théâtre. Un fait rare à signaler quand même, l'artiste poète Lounis Aït Menguellet n'a pas été programmé cette année à la Maison de la culture Mouloud-Mammeri alors que ses fans l'attendaient avec impatience, surtout que d'habitude, il est programmé pendant deux ou trois soirées consécutives. Les admirateurs pourraient peut-être se consoler avec la programmation de son fils Djaffar ainsi que d'autres artistes de renom comme Medjahed Hamid, Nouara, Brahim Tayeb ainsi que la nouvelle vedette de la chanson Ali Amran. Au théâtre régional Kateb-Yacine de la ville des Genêts, il y a des représentations théâtrales pour tous les goûts. Des pièces de théâtre pour adultes et pour enfants ainsi que des monologues et des spectacles de clown et de magie sont au programme des soirées ramadhanesques de Tizi Ouzou. Des pièces en arabe et en kabyle réalisées par différents théâtres régionaux du pays ainsi que des associations culturelles. Et là aussi, c'est une programmation quotidienne, pas comme les responsables de la cinémathèque de la ville qui ont opté pour une programmation biquotidienne avec des projections à 13h30 et 22h30. C'est toujours utile de regarder un film dans une salle de cinéma en attendant la rupture du jeûne, surtout que la salle est climatisée en ces temps de canicule. Donc, durant tout le mois de carême, la cinémathèque propose au public des films algériens et étrangers ainsi que des films d'animation pour les enfants et les adultes. En outre, la direction de la culture s'est appuyée pour ce mois de Ramadhan sur plusieurs associations culturelles pour animer les soirées dans des dizaines de communes de la wilaya (19 daïras sur 21). De l'animation qui consiste majoritairement en des galas artistiques dont les artistes animateurs n'ont pas été identifiés sur le programme transmis à la presse. D'un autre côté, trois associations culturelles se sont alliées pour animer les soirées de Ramadhan dans la ville des Genêts, sous l'égide de l'Assemblée populaire communale (APC) de Tizi Ouzou. Les soirées artistiques, chant, danse et théâtre, sont programmées sur la placette Mbarek-Aït Menguellet, située sur le terrain de l'ancienne gare routière de la ville. Mais il faut dire que l'accès à tous les spectacles programmés durant ce mois de Ramadhan n'est pas garanti pour tout le monde. Les gens en sont conscients et ils ne s'empêchent pas de profiter des soirées autrement qu'en assistant à des galas. Parce que la déambulation nocturne fait beaucoup de bien aux familles qui sortent pour profiter de la fraîcheur du soir et digérer, certains endroits sont aménagés justement pour accueillir toutes ces familles, à l'instar du jardin public Mohand-Oulhadj, situé face à la Maison de la culture Mouloud-Mammeri, et même la placette Mbarek-Aït Menguellet, qui offrent des terrasses aux habitants de Tizi Ouzou pour s'y détendre et se rafraîchir avec des glaces ou des boissons. M. B.