Les agents de la Direction du commerce, du contrôle des prix et de la répression de la fraude (DCP) de la wilaya d'Oran ont mis au jour un montant avoisinant les 2 milliards de dinars de chiffres d'affaires dissimulés auprès des dépositaires de boissons non alcoolisées, ont indiqué, hier, les services de cette administration. «Une enquête spécifique, menée récemment par nos services de contrôle, ciblant la branche d'activité des boissons non alcoolisées, a permis de verbaliser 58 dépositaires pour défaut de facturation. Les agents de la Direction du commerce, du contrôle des prix et de la répression de la fraude (DCP) de la wilaya d'Oran ont mis au jour un montant avoisinant les 2 milliards de dinars de chiffres d'affaires dissimulés auprès des dépositaires de boissons non alcoolisées, ont indiqué, hier, les services de cette administration. «Une enquête spécifique, menée récemment par nos services de contrôle, ciblant la branche d'activité des boissons non alcoolisées, a permis de verbaliser 58 dépositaires pour défaut de facturation. Un montant de près de 2 milliards dinars de chiffres d'affaires dissimulés a été décelé», a indiqué à l'APS le chef de service de pratiques commerciales anticoncurrentielles à ladite direction, Noureddine Mokeddem. «Cette opération d'envergure a permis de débusquer 26 opérateurs exerçant dans le même créneau parmi les 58 contrevenants pour défaut de localisation», ajoutera-t-il. Ces derniers ont été inscrits systématiquement au fichier des fraudeurs. Par ailleurs, dans le cadre de la lutte contre les risques alimentaires, les contrôleurs ont procédé, durant le mois de juillet dernier, à la saisie de plus d'une tonne de produits alimentaires lors d'une opération de contrôle effectuée dans les communes côtières de la wilaya, a indiqué la responsable du service de la protection des consommateurs et du contrôle de la qualité à la DCP d'Oran, Malika Staali. Les interventions ont débouché sur la fermeture de 32 locaux commerciaux principalement à Aïn El Turck et Marsa El Hadjadj où des bouchers, des pâtissiers et des poissonniers ont été verbalisés pour des infractions liées au défaut d'hygiène. Les résultats d'analyses sur des échantillons de produits carnés saisis (viandes rouges et blanches, viandes hachées, merguez, poissons et autres aliments sensibles ainsi que des gâteaux) ont confirmé la présence de taux élevés de coliformes et coliformes fécaux sur ces produits impropres à la consommation. Certes, les actions des DCP contribuent grandement à l'organisation des activités commerciales et la lutte contre les pratiques délictueuses. Toutefois, les moyens mis à la disposition de ces directions, aussi bien en termes d'équipements que de ressources humaines, sont bien loin de suffire pour l'accomplissement de leur mission dans les meilleures conditions. En l'état actuel, les contrôleurs en exercice sont loin de couvrir tous les commerces déclarés, qui, de plus, bénéficient souvent de complicités et sont alertés dès qu'un contrôle est programmé. Pis, les commerces et marchés informels ne sont pas concernés par l'action des DCP, alors qu'ils occupent une grande place dans l'activité commerciale et écoulent des marchandises qui ne sont soumises à aucun contrôle de qualité. Et c'est ce commerce parallèle pratiqué au vu et au su de tous qui draine la plus grande part de fonds non déclarés.