Cent cinquante transactions recensées pour des transferts de joueurs dans des conditions financières douteuses, des stages à l'étranger onéreux, des salaires indécents en ces temps de crise financière et surtout un piètre spectacle à venir. Voilà tous les ingrédients du grand bal qui redémarre sous le pompeux titre de Championnat du football Mobilis Ligue 1, l'opérateur public étant le sponsor majeur de cette compétition, lui-même touché de plein fouet par rapport à un budget drastiquement revu à la baisse par sa tutelle. Censés être le réservoir des équipes nationales, tous les clubs engagés dans cette joute sont pour la grande majorité en faillite financière et n'arrivent même pas à fournir un joueur local pour le Onze des Fennecs, qui sauvent l'honneur de cette discipline en faisant massivement appel aux binationaux qui ont permis à l'Algérie de se qualifier par deux fois à la Coupe du monde, avec un retentissant exploit au Brésil. La faute à de dirigeants incompétents, indus occupant, maquignons pour leur majorité, imposteurs qui se servent de leurs clubs pour leurs affaires, tout en s'ouvrant des chemins de processions politiques. Mais le pire est à craindre avec cette histoire de stadiers et d'officiers de sécurité chargés, maintenant, de la sécurité des stades après le retrait de la Dgsn. L. F.