Après plusieurs années d'efforts, l'Algérie a réussi à relever le défi de l'eau grâce à une politique volontariste caractérisée par l'intensification des investissements. Le secteur des ressources en eau a bénéficié d'une enveloppe financière conséquente, évaluée à 50 milliards de dollars. Un montant qui a permis notamment de combler le déficit en barrages, stations de dessalement d'eau de mer et grands transferts régionaux. Cette mobilisation a permis au pays de faire face à des périodes de sécheresses qui auraient pu provoquer des catastrophes. Le taux de raccordement à l'AEP a été également porté à un niveau conséquent dépassant les 90%, voire 100% dans certaines régions du pays. Outre la mobilisation et la réalisation des structures hydrauliques, l'Algérie a réussi à mettre en place une gestion intégrée de l'eau qui a permis aux grandes villes du pays de régler définitivement la problématique des ressources en eau. Toutefois, la question de l'eau a été confrontée à d'innombrables phénomènes dont le gaspillage, les fuites, les raccordements anarchiques ainsi que les coupures qui surviennent dans certaines régions. Il convient de rappeler, dans ce sens, que les autorités ont engagé un ensemble de mesures et de procédures visant à simplifier et alléger les dossiers administratifs inhérents à l'accès à l'eau et à l'assainissement, au fonçage des forages et puits, ainsi qu'à la concession de la ressource en eau minérale. D'autres mesures ont été initiées en vue d'améliorer l'accueil du public, à son orientation et au traitement des problèmes et difficultés. Ces mesures se sont traduites par l'aménagement et la modernisation des espaces d'accueil, la généralisation des aménagements au profit des personnes à mobilité réduite, la désignation d'agents d'accueil qualifiés. Il reste maintenant à intensifier les campagnes de sensibilisation afin de mieux utiliser le liquide précieux et endiguer le phénomène du gaspillage. S. B.