Les principales Bourses européennes ont évolué hier sans grand changement en début de séance, le calme revenant aussi sur le marché des changes où la livre sterling a marqué une pause après son envolée de la veille. À Paris, l'indice CAC 40 a cédé 0,1% à 4 986,35 points vers 07h53 GMT. A Francfort, le Dax prend 0,15% et à Londres, le Ftse a reculé de 0,14%. L'indice EuroStoxx 50 de la zone euro (+0,03%), le FTSEurofirst 300 (+0,02%) et le Stoxx 600 (+0,06%) sont quasiment stables. Les principales Bourses européennes ont évolué hier sans grand changement en début de séance, le calme revenant aussi sur le marché des changes où la livre sterling a marqué une pause après son envolée de la veille. À Paris, l'indice CAC 40 a cédé 0,1% à 4 986,35 points vers 07h53 GMT. A Francfort, le Dax prend 0,15% et à Londres, le Ftse a reculé de 0,14%. L'indice EuroStoxx 50 de la zone euro (+0,03%), le FTSEurofirst 300 (+0,02%) et le Stoxx 600 (+0,06%) sont quasiment stables. Les marchés actions avaient terminé mardi dernier en net repli, notamment Londres, pénalisée par la flambée la livre sterling avec la proposition de la Première ministre britannique de tenir des élections législatives anticipées le 8 juin afin de renforcer sa majorité pour mieux négocier le Brexit. Theresa May devait obtenir hier le soutien de deux tiers des députés à la Chambre des communes pour que les élections puissent être avancées. Il devait s'agir d'une formalité puisque tous les grands partis ont appelé à soutenir cette motion. La devise britannique est en légère baisse, autour de 1,2816 dollar. Sur le plan sectoriel, les ressources de base, qui avaient beaucoup pesé mardi sur la tendance, la soutiennent désormais, leur indice progressant de 0,9%. La plus forte hausse du Ftse 100 est pour Associated British Foods, qui prend 3,6% après avoir relevé ses prévisions. A Paris, Capgemini évolue en tête du CAC 40 avec un gain de 2,5% à la faveur d'un relèvement de recommandation de Barclays, passé à «surpondérer» sur la valeur. A la baisse, le groupe de luxe britannique Burberry chute de près de 7% après avoir annoncé un ralentissement de ses ventes au quatrième trimestre. Outre la perspective de législatives anticipées au Royaume-Uni, la rhétorique guerrière entre les Etats-Unis et la Corée du Nord alimente toujours la prudence des investisseurs, de même que les incertitudes politiques en France à quatre jours du premier tour de la présidentielle. Emmanuel Macron, crédité de 23% des intentions de vote, devance Marine Le Pen (22,5%), François Fillon (19,5%) et Jean-Luc Mélenchon, (19%), selon un sondage Ipsos Sopra-Steria pour le Cevipof et Le Monde publié hier. Avec le retour au calme sur les marchés actions, les rendements obligataires, qui avaient beaucoup baissé mardi, repartent en légère hausse, à l'image de ceux des emprunts du Trésor américain à 10 ans et des obligations allemandes de même échéance. Sur les marchés des changes, le dollar reprend quelques couleurs face à un panier de devises de référence tandis que sur le front du pétrole, les cours du brut se stabilisent. En Asie, la Bourse de Tokyo a clôturé en légère hausse (+0,07%), a contrario du reste des places boursières de la région, aidée par le repli du yen face au dollar. L'indice Nikkei a gagné 13,61 points (+0,07%) à 18 432,20 points et le Topix, plus large, a clôturé quasiment inchangé (-0,11 point, soit un repli de 0,01%) à 1 471,42 points. L'indice composite de Shanghai a perdu pour sa part 0,79%, subissant sa quatrième séance consécutive de baisse sur des craintes de durcissement de la régulation financière. L'indice Msci regroupant les valeurs d'Asie et du Pacifique (hors Japon) se replie de 0,58%. A Wall Street, les indices actions ont terminé mardi en baisse, affectés par des résultats de sociétés jugés décevants, notamment ceux de Goldman Sachs, et par les tensions géopolitiques persistantes. Reuters