Pas de temps à perdre, ou pas le temps du tout ? ClickClickCar propose désormais à celles et ceux qui laissent leur voiture sur un parking de gare, d'aéroport ou d'entreprise de s'occuper à leur place de la corvée des opérations de maintenance de leur véhicule, pour un prix défiant toute concurrence. Le principe est simple : il suffit de réserver sur la plateforme en ligne une révision, un forfait de freinage ou de vidange, par exemple, d'indiquer le lieu où se trouve le véhicule, la durée d'immobilisation et quand on souhaite le récupérer. Pas de temps à perdre, ou pas le temps du tout ? ClickClickCar propose désormais à celles et ceux qui laissent leur voiture sur un parking de gare, d'aéroport ou d'entreprise de s'occuper à leur place de la corvée des opérations de maintenance de leur véhicule, pour un prix défiant toute concurrence. Le principe est simple : il suffit de réserver sur la plateforme en ligne une révision, un forfait de freinage ou de vidange, par exemple, d'indiquer le lieu où se trouve le véhicule, la durée d'immobilisation et quand on souhaite le récupérer. Un chauffeur de l'entreprise se charge alors de l'enlèvement de la voiture, de son acheminement au centre auto ou chez le concessionnaire, puis de la restitution à son propriétaire, une fois les travaux terminés. Le client n'a rien à payer, hormis le coût de l'entretien de sa voiture. ClickClickCar garantit un volume d'affaires à ses partenaires, lesquels, en échange, lui accordent des remises qui permettent de financer le service. L'entreprise a été fondée par David Borakovic, chef de chantier chez General Electric, qu'il a quitté, malgré un «bon salaire», dit-il pour se lancer dans l'entrepreneuriat. «J'ai toujours été étonné par le nombre de véhicules sur les parkings d'aéroport. Je n'avais jamais le temps de m'occuper de mon véhicule et je me suis dit que si quelqu'un inventait un tel service, je souscrirais immédiatement », raconte le chef d'entreprise. ClickClickCar emploie six salariés. La start-up a bénéficié du tremplin de l'accélérateur Wai Massy Saclay de la BNP. La banque croit au projet et lui a proposé d'investir dans la société. Des partenariats ont été conclus avec les centres auto et les concessionnaires, à travers 5 000 points en France. Le contrat, signé avec Eiffia, l'opérateur de stationnement de la SNCF qui gère près de 141 000 places de parkings, soit 22 millions de véhicules accueillis par an, marque véritablement la commercialisation du service, qui a nécessité le développement d'un outil informatique pointu. L'intérêt des concessionnaires est de pouvoir vendre à leurs clients des prestations. «Ils ne vous attendent pas, mais certains centres sont à la peine, mal desservis. Nous leur apportons un surplus d'affaires qui leur permet d'améliorer leur activité.» Tout le monde est gagnant : les centres auto, car ils peuvent répartir les rendez-vous sur d'autres jours que le samedi ou le lundi et attirer d'autres clients ; les opérateurs de stationnement qui ne veulent plus se contenter d'être des gardiens de parking, mais souhaitent offrir de la valeur ajoutée à leurs clients qui paient fort cher pour garer leur voiture ; enfin, l'usager qui se voit débarrasser d'une sacrée corvée, sans avoir à débourser un centime pour le service. ClickClickCar démarre sur les chapeaux de roue. N. L.