La résistance libanaise, soutenue par l'armée syrienne, a reconquis, depuis vendredi, 90% des territoires qui étaient encore aux mains de l'ex-Front al-Nosra, soutenu par certains pays occidentaux. Totalement désorganisés, les derniers terroristes ont fui vers les lignes du groupe Daech, qui occupe la partie nord de cette zone frontalière aride Au Liban, l'offensive menée par le mouvement de résistance Hezbollah contre des positions des extrémistes dans la région frontalière avec la Syrie se poursuit. Le mouvement libanais a annoncé que la bataille «touche à sa fin» et a appelé les derniers éléments de l'ex-Front al-Nosra, la branche syrienne d'al-Qaïda, à rendre les armes. Les troupes du Hezbollah ont récupéré, lundi, la vallée de Wadi Al-Khayl, le plus important bastion terroriste dans la région de Ersal, frontalière de la Syrie, à l'est du Liban. Elles ont également pris le centre de commandement de l'ex-front al-Nosra, où elles ont planté le drapeau libanais et l'étendard du parti. La résistance, soutenue par l'armée syrienne, a reconquis, depuis vendredi 90% des territoires qui étaient encore aux mains de l'ex-front al-Nosra, soutenu par certains pays occidentaux. Totalement désorganisés, les derniers terroristes ont fui vers les lignes du groupe Daech, qui occupe la partie nord de cette zone frontalière aride. D'autres éléments ont rejoint des campements de réfugiés syriens, installés dans le secteur. Le sort du chef terroriste local, Abou Malek Al-Tallé, demeure inconnu. L'armée libanaise, qui déploie 5 000 hommes face au groupe Daech, a pilonné des groupes terroristes qui tentaient de s'approcher de ses positions. Quelque cent mille réfugiés syriens sont installés dans les montagnes de Ersal. Les extrémistes soutenus par les Occidentaux et des pays du Golfe, recrutaient des combattants dans les camps et détournaient à leur profit une partie des vivres et du ravitaillement distribués aux déplacés. D'autre part, au moins 30 civils ont été tués dans des bombardements dirigés par les Etats-Unis, visant une prison sous contrôle du groupe terroriste autoproclamé Daech dans la ville de Raqqa dans le nord de la Syrie. Ces bombardements interviennent quelques heures après que la coalition dirigée par les Etats-Unis a frappé plusieurs zones dans la ville de Mayadeen, dans la province de Deir al-Zour, tuant des dizaines de personnes. Depuis son entrée en Syrie en 2014 la coalition dirigée par les Etats-Unis a tué des dizaines de civils dans le nord et l'est de la Syrie. Les Etats-Unis ont misé sur les Kurdes pour contrôler le cours des événements en Syrie. Un pari qui s'est avéré vain. Le président Donald Trump a expliqué sa décision de mettre fin au programme américain de soutien à des groupes armés syriens par le fait qu'il était «massif, dangereux et inefficace». Ce commentaire de Trump est intervenu trois jours après l'annonce par le général Tony Thomas, chef des forces spéciales américaines, que les Etats-Unis avaient mis un terme à ce «programme» qui fonctionnait depuis quatre ans. Le Washington Post avait révélé que c'était le président Trump qui avait décidé cet arrêt un mois plus tôt. R. I.