Synthèse de Ali Boukhlef Moussa Touati trouve d'autres significations à l'opposition. D'abord la sienne «contre des politiques» et celle des autres «contre l'Etat». C'est la nouvelle thématique qu'a développée, hier, le candidat du Front national algérien, lors d'un meeting à Tlemcen, dans l'ouest du pays, selon l'APS. «Nous sommes un parti d'opposition et notre opposition est différente de celle des autres partis qui vise à discréditer l'Etat. Le rôle des partis de l'opposition est d'évaluer l'efficacité des politiques et des réalisations accomplies», a-t-il, affirmé. Le candidat Touati a précisé que sa formation politique «tend en premier lieu à rétablir l'autorité du peuple», notant que c'est pour ce «noble objectif» qu'il a été choisi comme candidat à la prochaine présidentielle. Il a affirmé par ailleurs qu'il «rejette toutes les formes de paternalisme et d'oppression», ajoutant que «son parti s'oppose à ceux qui portent atteinte à dessein ou par incompétence à l'Algérie et aux Algériens». M. Touati a déploré l'utilisation de la main-d'œuvre étrangère dans les grands projets du pays, appelant les jeunes «à construire l'Algérie que les martyrs ont arrachée au colonisateur». Il a également réitéré la nécessité «de réhabiliter le citoyen algérien et d'édifier un Etat de droit et de justice». Le candidat du FNA a estimé que «la dégradation du pouvoir d'achat et du niveau de vie des fonctionnaires est à l'origine de la recrudescence de la corruption». Mais dans le collimateur de Moussa Touati, il n'y a pas que l'opposition. Il s'en est pris également aux responsables locaux de son parti qu'il a accusés d'incompétents. Il leur impute la responsabilité d'avoir perdu des sièges dans les assemblées locales de la région. Après Tlemcen, le candidat du FNA s'est rendu à Aïn Témouchent et Sidi Bel Abbès.