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Mohamed Saïd plaide pour «un changement au sein de la classe politique» S'engageant à ne pas privatiser les hôpitaux et à promouvoir les prestations de santé
Après Djelfa, ce week-end Mohamed Saïd poursuit son périple au neuvième jour de campagne à Ghardaïa et Ouargla. Le candidat indépendant à la présidentielle du 9 avril M. Mohamed Saïd a donc plaidé depuis Ghardaïa, pour «un changement au sein de la classe politique» du pays afin de permettre «l'émergence des jeunes compétences». Intervenant au cours d'un meeting électoral, rapporté par l'agence de presse algérienne APS, M. Mohamed Saïd a estimé que «la classe politique actuelle a failli à sa mission». «Il est temps d'apporter le changement afin de garantir le bien-être de la population par une gestion optimale des deniers publics, la création de la richesse, de l'emploi et la promotion de l'habitat», a-t-il affirmé. Dans ce sillage, M. Mohamed Saïd a appelé dans ce contexte les jeunes à choisir «le candidat qu'ils jugent apte à apporter le changement». Il faut «reconstituer» la classe moyenne en revalorisant le statut des fonctionnaires, des hommes de science et de l'éducation, a-t-il ajouté, dénonçant la «paupérisation» de cette frange de la société. Il a également exhorté la jeunesse à s'orienter vers l'agriculture, notamment dans le Sud, pour lutter contre le chômage et arriver à l'autosuffisance alimentaire. M. Mohamed Saïd a opté dans la soirée pour un travail de proximité dans les artères de Ghardaïa et Metlili. Dans la matinée, il s'était rendu à Laghouat où il a rencontré son comité de soutien et ses sympathisants, réitérant son intention, si toutefois il est élu, de «changer la pratique et les mœurs politiques» et de «rendre l'espoir aux Algériens en rétablissant justice et droit». M. Mohamed Saïd s'était engagé le week-end dernier dans certaines wilayas du Sud à ne pas privatiser les hôpitaux et à promouvoir les prestations de santé et le niveau de qualification de l'encadrement des établissements hospitaliers. Lors de son meeting de Djelfa le candidat Mohamed Saïd a précisé qu'il s'attellera, s'il serait élu, à réformer le système de santé et à réhabiliter le secteur en éliminant les problèmes dont il souffre. «Une mauvaise utilisation des équipements, des salaires faibles, une dégradation de la qualité des soins dans le secteur public et une dérive du secteur privé», autant de maux énumérés par M. Mohamed Saïd dans son diagnostic de la situation du secteur de la santé. Il ne manquera pas de dénoncer «le transfert des malades devant être pris en charge par le secteur public vers les établissements privés via des réseaux tissés par des médecins aveuglés par l'appât du gain et qui exploitent la détresse des malades au vu et au su des autorités», a-t-il dit. M. Mohamed Saïd considère que le secteur de la santé doit connaître une «révolution» à même de «lui rendre ses lettres de noblesse», plaidant pour «une nouvelle politique nationale de répartition des médecins et pour l'élévation des qualifications des médecins du secteur public». Revenant sur le mouvement de grève déclenché depuis plusieurs jours par les médecins du secteur de la santé, le candidat indépendant a appelé les pouvoirs publics au dialogue avec «les véritables représentants des travailleurs» pour aboutir à «une solution définitive du problème». G. H.