Le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales (MICL) se met à l'ère du temps. Son premier site, www.interieur.gov.dz, inscrit comme projet à «priorité importante dans la démarche de modernisation» et dans «le sens d'une plus large ouverture vers le citoyen», comme l'explique le message de son premier responsable, est accessible depuis dimanche. Présentation agréable, prédominance des couleurs nationales et accès facile, les concepteurs du site l'on voulu dynamique et interactif. Textes législatifs et réglementaires, fonctions, rôles et responsabilités des différentes institutions, jurisprudence de la gestion locale, services et procédures, constitution de dossiers, indicateurs officiels et réponse aux besoins des citoyens à travers la rubrique «requêtes et opinion» sont autant d'informations et d'outils mis à la disposition des internautes pour favoriser «un plus grand enracinement de la démocratie participative» et «un progrès décisif dans la restauration de la confiance entre l'administration et les administrés fondée sur la transparence des actions publiques», note le message de M. Noureddine Yazid Zerhouni. Une large partie (du site) sera réservée aux chantiers importants engagés par le MICL. Quant au programme de modernisation du département ministériel, il s'articule essentiellement autour de trois axes. Le premier concerne la formation et la gestion des ressources humaines à travers le recyclage des agents des administrations locales, le recrutement de 8 000 cadres universitaires, le renforcement et la mise à niveau des moyens des APC et daïras ainsi que l'amélioration des ressources financières des communes. Le deuxième axe a trait à l'informatisation de l'état civil : création du registre national de la population, lancement «prochain» du passeport et de la carte nationale d'identité biométriques électroniques et enrichissement du réseau Intranet déjà en exploitation. Le dernier acte sera consacré au rétablissement de la crédibilité et de l'autorité des institutions à travers la consolidation de l'Etat de droit et la prééminence de la loi, une plus grande pratique de la transparence et de la communication sociale, la multiplication des actions de proximité et la simulation des opportunités du mouvement associatif ainsi qu'une plus grande implication pour un développement local équilibré et plus adapté aux préoccupations et priorités des citoyens. S. A.