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La gestion culturelle de l'Etat
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Publié dans La Tribune le 19 - 06 - 2008

Le cordon ombilical entre le champ culturel et l'Etat est farouchement conservé, alors qu'il ne véhicule aucun aliment, aucune vitamine qui autorisent une gestion et une croissance pour l'accouchement de puissantes industries culturelles. On maintient le mythe périmé de l'Etat financier, gestionnaire, producteur, créateur d'emplois et gardien, à lui seul, d'une identité nationale évanescente, du rayonnement de la culture nationale à l'intérieur et à l'extérieur. C'est à lui, et à lui seul, de porter chaque chef-d'œuvre algérien dans les plus grands festivals du monde dont les équivalents ici, lorsqu'ils existeront, seraient managés par lui, par des administratifs au lieu et place d'associations qui ont l'envergure des grosses entreprises, qui ont la passion, l'amour d'un art, qui légitiment leur existence.
Dans les négociations qui seront achevées un jour avec l'OMC, l'Etat algérien va s'apercevoir avec énormément de retard qu'il n'a ni les moyens ni les cadres nécessaires pour diriger des PME/PMI qui font dans les industries culturelles, qui signent des accords, des coproductions, qui investissent dans les équipements, les laboratoires, la production, la distribution, l'importation et l'exportation de films, de pièces de théâtre, de concerts, de chanteurs, etc. On croit, avec beaucoup de candeur ou simplement en voulant caporaliser des industries, des économies, du marketing, de la création et de l'innovation, tout laisser à l'administration. Celle-ci, autrement dit les pouvoirs publics, a des missions et des prérogatives, aux côtés du secteur privé qui aura été libéré, aidé, responsabilisé pour gagner de l'argent avec tous les arts possibles.
L'Etat a ses propres institutions qui ne sont pas forcément «réputées commerçantes», selon les juristes. Et il a de quoi s'occuper, réfléchir, planifier, gérer, favoriser le rayonnement culturel en supprimant au maximum les lois et règlements qui constituent en Algérie un stock impressionnant.
Le musée, le patrimoine architectural, les restaurants et les bars historiques emblématiques, les palais, les églises, les mosquées, les galeries, les rues et ruelles chargées de mémoire, une plaque, une pierre millénaire, la conservation, la restauration constituent des investissements lourds. Ils coûtent cher, demandent de l'expertise haut de gamme, un minutieux savoir-faire d'artisans amoureux, des formations coûteuses, longues et patientes, des conservateurs de classe mondiale reconnus par leurs pairs dans le monde qui lisent leurs écrits, leurs thèses et étudient leurs idées et leur érudition. Ce sont là les obligations de l'Etat qui ne peuvent être délégués à des administratifs tenus par le décret, le plan de carrière et l'allégeance à répétition au fil de l'âge.
En respectant et en appliquant ses strictes missions qui ne sont ni commerciales ni marchandes, l'Etat en sort grandi, respecté, sinon aimé par les hommes de culture, les artistes et les gouvernants dans le monde. La démocratisation de la culture, ce qui veut dire son accès au plus grand nombre, partout dans le pays, dès la crèche et l'école en passant par des bacs artistiques, de grands instituts et écoles reconnus sur la planète, des bourses octroyées aux meilleurs talents nationaux pour aller s'enrichir là où la culture est un axe stratégique pour les changements sociaux, la joie, la mixité et la tolérance. Sur le papier, c'est alléchant.
A. B.


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