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Aussi nécessaire qu'urgent
Nouveau plan de relance agricole
Publié dans La Tribune le 10 - 04 - 2009


Photo : S. Zoheïr
Par Ziad Abdelhadi
Sans nul doute, la deuxième source de production de biens en Algérie après les hydrocarbures est bel et bien l'agriculture. Une donne, voire un atout, qui n'arrive toujours pas à être exploité dans toute sa dimension du fait de l'absence d'une véritable politique agricole ou, du moins, d'une stratégie à la production. Des tentatives ont été menées dans ce sens par les pouvoirs publics en introduisant des réformes successives dans le secteur qui n'ont pas donné de résultats tangibles. Aujourd'hui, une nouvelle approche est en train d'être mise en place. Elle a comme force de réussite des objectifs fixés, cette nouvelle volonté de prise en charge du secteur agricole, exprimée au plus haut niveau de l'Etat. C'est donc un imposant plan de relance agricole que comptent mettre en œuvre les pouvoirs publics. D'autant que l'enveloppe financière qui va lui être consacrée est à la hauteur des défis. Arriver à une autosuffisance alimentaire dans un premier temps et, dans un second, dégager des excédents de production en vue de leurs exportations. Pour ce faire, il a été décidé de mobiliser, pour les cinq prochaines années, un budget conséquent de 200 milliards de dinars par année. Une bonne partie de cet argent, à savoir 70 milliards de dinars, sera consacrée à la régulation, alors que 60 milliards seront injectés dans le renforcement du capital productif, 60 autres dans le développement rural et environ 10 milliards dans le fonctionnement et le soutien technique. Autant dire qu'avec un tel montant et sa minutieuse répartition, le risque d'échec de ce plan de relance se voit minimiser, contrairement à son prédécesseur, le fameux Plan national de développement agricole. Le PNDA, faut-il rappeler, a connu des correctifs deux années après sa mise en exécution en 2000, sans pour autant arriver aux objectifs escomptés. Ce que d'ailleurs a admis le ministre de l'Agriculture et du Développement rural, Rachid Benaïssa, lors de l'une de ses sorties médiatiques. Selon lui, la raison la plus importante aura été qu'il n'a sans doute pas été correctement pris en charge au niveau du terrain d'exécution.
D'autres observateurs et non moins agronomes de profession ajoutent : «Le PNDA ne constitue pas en soi un échec mais a révélé certaines lacunes.» Des insuffisances qui, somme toute, ont été sérieusement prises en compte dans le nouveau plan de relance de l'agriculture algérienne. En effet, la nouvelle approche semble cohérente et efficace. Elle réunit tous les ingrédients qui puissent mener vers une relance pérenne et intensive de l'agriculture. Sous le leitmotiv du renouveau de l'économie agricole et du développement rural, la machine de la relance a démarré depuis quelques mois (août 2008). Pour s'assurer de son efficacité sur le terrain, le ministère de l'Agriculture et du Développement rural a jugé utile de soumettre chacune des wilayas du pays à une obligation de résultats.
En d'autres termes, une mise en place de contrat de performance, évalué trimestriellement. C'est aussi, en quelque sorte, un moyen de mettre en évidence et d'exploiter les potentialités avérées et propres à chaque wilaya et conduisant aussi à lever les entraves qui viendraient à se dresser contre le développement de l'agriculture. Ce dernier reste également tributaire du niveau de modernisation que l'on veut introduire dans notre agriculture longtemps plongée dans l'archaïsme alors qu'elle devrait connaître une plus grande
mécanisation si l'on veut atteindre des niveaux de rendement appréciables.
Ce qui, somme toute, est devenu une nécessité vitale pour le pays car, plus que jamais, la question de notre sécurité alimentaire à moyen et long terme reste posée. Et pour preuve, nos importations alimentaires commencent à déséquilibrer notre balance commerciale.
Notre avenir alimentaire repose donc sur le niveau de réussite du nouveau plan de relance agricole. Grâce auquel la deuxième source de production de biens du pays devrait prendre enfin «sa véritable fonction de vecteur de croissance longtemps souhaité», avance-t-on du côté de la tutelle.


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