Photo : Sahel De notre correspondant à Oran Samir Ould Ali La grève des trois jours a été mal suivie hier par le personnel du centre hospitalo-universitaire d'Oran puisque le seul débrayage ostensible à avoir été noté dans la matinée est celui des médecins internes qui ont manifesté leur colère de «ne pas avoir perçu leurs salaires depuis cinq mois environ». La grève en question n'aura, selon des témoins, duré qu'un moment après lequel les manifestants ont regagné leurs postes en promettant, toutefois, de revenir à la charge aujourd'hui lundi. Ailleurs, dans la majorité des services et pavillons du CHU, le travail semblait se dérouler normalement et les membres du personnel médical ne paraissaient pas trop préoccupés par la grève cyclique à laquelle le Syndicat national des professeurs et docents en sciences médicales (SNPDSM) et le Syndicat national des maîtres-assistants en sciences médicales (SNMASM) ont appelé notamment pour exiger la reconnaissance de leur qualité de partenaire social, l'ouverture d'un véritable dialogue avec le gouvernement. Le reste des revendications s'articule autour de l'augmentation de 300% des salaires, un point indiciaire calculé sur la base de 150 dinars et une révision à la hausse des indemnisations et primes.La dernière manifestation à avoir plus ou moins paralysé les services du centre hospitalo-universitaire d'Oran a eu lieu à la mi-décembre 2008.