De notre correspondant à Constantine Nasser Hannachi Le doyen de la faculté de médecine de Constantine a été démis de ses fonctions, a-t-on appris d'une source généralement bien informée. Il devrait gérer les affaires courantes du campus jusqu'à la désignation de son successeur. Pour cela la liste est ouverte puisqu'on annonce d'ores et déjà les professeurs Bouzitouna, Sakhri, Bouhroum, Mme Ghodbane… respectivement spécialistes en réanimation, orthopédie, histologie et chirurgie dentaire. Pour sa part, le premier médecin cité nous a confié hier qu'il n'a pas été sollicité, et en plus, dans le cas contraire, il ne prendrait pas en main cet institut pour des raisons strictement personnelles. Quant au second, il a refusé à maintes reprises cette fonction. Donc, la faculté reste dans l'expectative en attendant ce que va décider le ministère de l'Enseignement supérieur au sujet de l'intronisation d'un futur «responsable» à la tête du cursus médical. A posteriori, les choses ne semblent pas être de tout repos pour l'heureux désigné du Chalet des pins dès lors qu'il y a beaucoup de problèmes : conflit entre travailleurs et la direction, grève itérative des étudiants en médecine, conditions déplorables de travail pour les enseignants. Ce sont là autant d'irrégularités parmi d'autres qui ont précipité sans nul doute la destitution de l'actuel doyen, à moins de trois ans de son règne. Quoique, dans d'autres sphères, on évoque son départ volontaire. L'Institut de médecine se trouverait sur un boutefeu… La tutelle aurait-elle été saisie pour le ranimer et permettre à la médecine d'être fidèle au serment d'Hippocrate ?