Grands projets: le PPP, catalyseur pour renforcer l'outil national de réalisation    22e AG de l'ACNOA: poursuite à Alger des travaux avec l'élection du président et de son bureau exécutif    Ramadhan: Aït Menguellet en concert à l'Opéra d'Alger    Ligue 1 Mobilis: la JSK co-dauphin, l'ESM n'est plus relégable    Ghaza: 63.000 t de produits alimentaires attendent la levée du blocus    Ramadhan: "Méga Iftar" à Alger pour consolider les liens de citoyenneté    « Renforcer l'unité nationale pour faire face aux défis et aux campagnes haineuses contre l'Algérie »    La famine risque de s'étendre dans tout le pays    Poutine : « La Russie doit chasser l'Ukraine de la région de Koursk dans les plus brefs délais »    Les Rohingyas confrontés à plusieurs crises cumulées    Epreuves restreignant la dynamique associative en Algérie    Président du parti vainqueur des législatives au Danemark : « Le Groenland n'est pas à vendre »    Les leaders pour creuser l'écart, chaudes empoignades dans la lutte pour le maintien    Walid Sadi : «Mon élection au Comité exécutif est un acquis pour toute l'Algérie»    Walid Sadi élu à la CAF    Journée nationale des personnes à besoins spécifiques : diverses activités et remise d'appareillages    Saisie de 160 kg de viande rouge impropre à la consommation à Kharrouba    Ramadhan : Une bonne occasion pour renouer avec un mode de vie sain    «LG Evening Care» Le nouveau service après-vente en soirée    Introduction officielle de la BDL à la Bourse d'Alger    Il y a 11 ans, disparaissait l'icône, Na Cherifa    L'ambassade du Japon présente « I LOVE SUSHI »    Beihdja Rahal fête ses 30 ans de carrière Deux concerts exceptionnels à Alger et Constantine    Grande mosquée de Paris : la tolérance en islam et le soutien au peuple palestinien au cœur du prêche du vendredi    Blida: MM. Hidaoui et Ouadah coprésident une cérémonie de distinction des lauréates du concours "Femmes entrepreneures à succès"    Constantine: "Enafka", une tradition ancestrale consacrant l'esprit de solidarité à la mi-Ramadhan    Le rôle de l'Algérie dans la promotion de la paix et de la sécurité salué par une responsable parlementaire mexicaine    Saisie de 1.7 million de comprimés psychotropes à In Amenas    L'occupant sioniste multiplie ses agressions contre les mosquées en Cisjordanie pendant le mois sacré    ACNOA: ouverture des travaux de la 22e assemblée générale de l'instance africaine à Alger    Impératif d'accélérer les procédures nécessaires à la création d'une société spécialisée dans le transport aérien domestique    Hidaoui souligne l'importance de moderniser les établissements de jeunes pour davantage d'attractivité    17ème colloque des Dourouss Mohammadia à Oran: Le soufisme en Algérie a eu un grand impact dans l'immunisation de la société    Le président de la République félicite le président de la Commission de l'UA à l'occasion de sa prise de fonctions    Renouvellement par moitié des membres du Conseil de la nation: la Cour constitutionnelle annonce les résultats définitifs ce jeudi    La Défense nationale plébiscite l'Algérie au rang des nations victorieuses        L'Algérie happée par le maelström malien    Un jour ou l'autre.    En Algérie, la Cour constitutionnelle double, sans convaincre, le nombre de votants à la présidentielle    Algérie : l'inquiétant fossé entre le régime et la population    Tunisie. Une élection sans opposition pour Kaïs Saïed    BOUSBAA بوصبع : VICTIME OU COUPABLE ?    Des casernes au parlement : Naviguer les difficiles chemins de la gouvernance civile en Algérie    Les larmes de Imane    Algérie assoiffée : Une nation riche en pétrole, perdue dans le désert de ses priorités    Prise de Position : Solidarité avec l'entraîneur Belmadi malgré l'échec    Suite à la rumeur faisant état de 5 décès pour manque d'oxygène: L'EHU dément et installe une cellule de crise    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Le Cercle de la passion baghdadienne cartonne à El Mouggar
La pièce irakienne au programme off du FNTP
Publié dans La Tribune le 31 - 05 - 2009

La salle El Mouggar a accueilli, vendredi dernier, dans le cadre du programme hors compétition (off), la pièce intitulée le Cercle de la passion baghdadienne présenté par le Cercle du cinéma et théâtre de la troupe nationale de la représentation d'Irak.
D'emblée, les spectateurs sont surpris de trouver au milieu de l'allée de l'orchestre une petite estrade et deux écrans sur les deux côtés supérieurs du mur de la salle. Apparaît alors sur scène la dramaturge et comédienne irakienne de renom Aoutef Naim, qui a écrit et mis en scène la pièce. Elle déclare au public : «A travers ce spectacle nous illustrons la passion des artistes irakiens pour le 4e art et la volonté de poursuivre la création, malgré les blessures encore béantes et les tourments qui enflamment le pays. A travers cet art qui est le miroir de la vie mais aussi un moyen d'atteindre la lumière et de catharsis à nos problèmes quotidiens, je convie tous les présents à savourer ces instants de distraction artistique où l'humour est le meilleur moyen de briser les murs du silence dans l'espoir que le cercle de la passion baghdadienne soit celui de la passion de tout l'Irak» Le public, qui avait les yeux rivés sur scène, impatient de découvrir le spectacle, est surpris par l'entrée du comédien Aziz Khayoun par l'une des portes latérales de l'orchestre, entonnant, tel un meddah, un chant irakien, accompagné du comédien Samar Mohamed, après s'être frayé un chemin entre les sièges des spectateurs. Les deux comédiens prennent place sur la petite estrade au milieu de l'orchestre. Dès cet instant, toute la salle El Mouggar est transformée en espace de représentation théâtrale. L'orchestre, le balcon, la scène, les images des comédiens transmis sur les deux écrans qui défilent selon l'intensité du moment. Dès lors, les spectateurs ont été emportés dans un tourbillon de prouesses esthétiques, redonnant au 4e art son sens noble du terme. Le mythe ancien du juge qui doit départager les deux mères revendiquant le droit de garder l'enfant, est revisité à la sauce Aoutef Naim, avec brio. Aziz Khayoun, qui interprète le rôle du juge doit départager entre la femme du dirigeant suprême de la nation et sa servante qui réclament toutes deux le droit de garder l'enfant. La femme du dirigeant explique que, lors du bombardement de la ville, elle a fui avec son mari en
emportant vêtements et parures et a oublié son enfant. Maintenant que son mari est revenu au pouvoir, elle a le droit de récupérer la chair de sa chair.
Nora, la jeune servante, rôle campé par Farah Tah Derwich, explique que, lorsque tout le monde a fui le palais, elle s'est retrouvée seule avec l'enfant qu'elle a sauvé et protégé de l'ennemi. Elle affronté les médisances, la faim, la peur pour préserver l'enfant et l'éduquer avec tout son amour comme si c'était son propre enfant. Elle revendique la maternité de l'enfant car c'est grâce à elle qu'il vit encore et surtout qu'elle ne pourrait pas vivre sans lui. Lors du procès, la mère biologique arrache violemment le jeune enfant des bras de sa servante qui la laisse faire, de peur de faire du mal à l'enfant. Cet acte d'amour sera décisif et permettra au juge de trancher en faveur de la servante sous les applaudissements du public. Au final, au-delà de la trame elle-même, la pièce est une satire où le burlesque donne la répartie à la tragédie à travers un regard lucide sur la situation actuelle en Irak, où la corruption, les passe-droits, la lutte pour le pouvoir, l'ingérence de pays étrangers, le non-respect des lois fondamentales et le désarroi du peuple face à l'insécurité d'un pays qui se déchire au milieu des flammes. A propos du choix de sortir de la scène et être en contact direct avec le public, Aziz Khayoun explique : «Certes, c'est une approche théâtrale développée par les écoles européennes, dont l'une des figures de proue est Stanislavski. Mais, en vérité, c'est une approche qui existe déjà dans les pays arabes avec la tradition du goual. Nous nous sommes réappropriés nos racines théâtrales et les avons adaptées aux contraintes de la dramaturgie actuelle dans l'esprit d'El Fordja».
Lors du tomber du rideau, le public, subjugué par la qualité de cette œuvre, gratifiera la troupe irakienne des plus longues minutes de standing ovation qu'ait jusque-là connues l'Edition El Qods du FNTP.
S. A.
Appel à la création d'un fonds arabe de financement de pièces sur la Palestine
Les participants au colloque international sur la cause palestinienne dans le théâtre arabe, qui s'est tenu en marge du 4e Festival national du théâtre professionnel, ont appelé à la création d'un fonds arabe de financement de la production
théâtrale sur la cause palestinienne. Le document final de la rencontre a évoqué l'idée de formation d'une troupe palestinienne qui bénéficiera du soutien des ministères arabes de la Culture, en appelant ces derniers à consacrer une partie de leurs budgets pour le 4e art aux œuvres relatives à la cause palestinienne. Dans l'objectif de répertorier les œuvres élaborées dans ce domaine, les participants ont appelé à la mise en place d'une commission arabe qui siégera à Alger et sera chargée de la création d'une bibliothèque comprenant toutes les œuvres théâtrales et les textes littéraires traitant de la cause palestinienne et dont le fonds sera mis à la disposition des nouveaux chercheurs. Les hommes de théâtre arabe ont appelé à l'adoption de nouvelles approches qui serviraient cette question loin de toute passion ou slogans stériles. Ils ont, également, souligné l'importance de traduire les meilleurs textes arabes écrits dans ce sens vers différentes langues internationales. A la clôture de ce colloque, les participants ont convenu de consacrer la prochaine session au théâtre maghrébin.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.