D'Emblée, l'invité du forum Echibek, le nouveau président de l'instance olympique algérienne, M. Mohamed Belhadj, est revenu sur les péripéties de la crise du COA qui a duré plusieurs mois et qui s'est accentuée il y a près de deux mois après le retrait de l'ancien président Mustapha Berraf. Pour Belhadj, «personne ne peut remettre en cause la crédibilité de l'AG d'autant plus que la quasi-totalité des médaillés olympiques, ainsi que des personnalités sportives de premier ordre y ont pris part». L'invité du forum a tenu à affirmer que, s'il s'est porté candidat, c'est beaucoup «pour sauver la face», d'autant plus qu'«il y avait des risques de sanctions à la veille des Jeux méditerranéens». «Si la victoire personnelle est quelque part amère, au vu de l'absence de concurrents, celle, par contre, de l'olympisme ne souffre d'aucune ambiguïté», a-t-il déclaré. M. Belhadj a réaffirmé à cette occasion que, si les nouveaux présidents des fédérations d'escrime et de cyclisme n'ont pas pris part à cette AG, c'est parce que les fédérations internationales auxquelles elles sont affiliées ne les reconnaissent pas. Il dira à ce propos que le COA va tout faire pour aider ces deux fédérations à revoir leurs statuts et à refaire leurs assemblées générales afin qu'elles soient reconnues en tant que telles. Dans le même ordre d'idées, M. Belhadj a indiqué que l'une de ses priorités est de «faire revenir tout le monde au sein du COA». Mais, dans le cas où ces mêmes fédérations persisteraient à «boycotter» l'instance olympique, «cela ne gênerait en rien son fonctionnement», a-t-il signalé. Le nouveau président du Comité olympique a même déclaré que, dans le cas où le COA retrouverait sa stabilité, si jamais les circonstances l'exigent, il «ne trouvera pas d'inconvénient à aller vers une assemblée générale extraordinaire». «Je n'ai pas peur des élections», a-t-il ajouté. En dernier lieu, Mohamed Belhadj a affirmé que les fédérations sportives n'avaient pas le droit de saisir les juridictions civiles puisque la charte olympique et leurs statuts exigent que les recours soient déposés au niveau du Tribunal arbitral du sport (TAS). Et ceux qui transgressent cette réglementation peuvent même faire face à des sanctions. A. A. Belhadj : «Le cas Soraya Haddad doit être réglé» Le nouveau président du Comité olympique algérien (COA), Mohamed Belhadj, a déclaré hier que le cas Soraya Haddad qui, apparemment, a des problèmes avec la Fédération algérienne de judo (FAJ) «doit être réglé», d'autant plus qu'«elle est susceptible de ramener des médailles pour l'Algérie». «Ce n'est pas un problème d'une fédération ou d'une partie donnée, c'est un problème qui concerne toute l'Algérie», a-t-il estimé avant d'ajouter : «Personne n'a le droit de marginaliser Soraya Haddad.»