Des résultats positifs en 2008 et des perspectives prometteuses. C'est globalement ce qui ressort du bilan du groupe Cosider pour l'exercice précédent. Une période durant laquelle Cosider a réalisé un chiffre d'affaires de 55 milliards de dinars, en hausse de 18% par rapport à 2007. Le résultat d'exploitation du groupe a également augmenté pour avoisiner 6 milliards de dinars contre 4,3 milliards de dinars en 2007 alors que le bénéfice net a doublé. Il est passé de 2,4 milliards de dinars à 4,3 milliards en 2008. Aussi, à la fin 2008, le plan de charge de l'ensemble des dix filiales du groupe public s'élevait à 156 milliards de dinars (1,56 milliard d'euros), selon le P-DG du groupe. Lequel a également prévu la réalisation d'un chiffre d'affaires de 55 milliards de dinars en 2009 puis de 62 milliards de dinars en 2010. Au total, des investissements de 15 milliards de dinars sont prévus entre 2008 et 2012 pour renouveler les équipements et moderniser les méthodes de travail et de construction. Il est également attendu la création d'une unité recherche et développement. De même qu'un laboratoire central et une diversification vers un nouveau métier, la pose de voies ferrées. Le groupe compte sur un autre plan poursuivre une politique ambitieuse en matière de ressources humaines basée sur la formation du personnel. «La croissance ascendante observée depuis plusieurs années constitue pour notre groupe un point de départ de référence pour lequel nous considérons d'emblée l'obligation d'une adaptation continuelle de nos moyens et de notre système de gestion», a en effet noté M. Lakhdar Rekhroukh dans un message à l'adresse des 19 000 salariés de Cosider. Un groupe qui aspire concrétiser son programme de développement comptant ainsi sur l'application de la préférence nationale dans l'octroi des projets entrant notamment dans le cadre du quinquennat. Et ce, comme souligné fin 2008 par l'exécutif. «L'adjudication pour des entreprises étrangères de projets souvent à la portée de l'outil national suscite d'ores et déjà des réactions, au plus haut niveau, en matière d'impact sur les équilibres des transferts financiers du pays, particulièrement en ces périodes de crise», a expliqué à ce sujet M. Rekhroukh. R. E.