De notre correspondant à Oran Mohamed Ouanezar La première soirée du Panaf à Oran n'a pas été un franc succès, en raison du retard énorme qu'a connu début de la soirée, de l'affluence qui n'était pas au rendez-vous et de la désorganisation qui a sévi dans la préparation de cette première soirée. En effet, malgré les efforts titanesques fournis par la division culturelle de la commune d'Oran et les personnels affectés, le cœur des Oranais n'y était pas. Au menu de cette première soirée, la troupe folklorique Bamodi de Zambie. Avec ses six danses joliment exécutées, cette troupe a plus à l'assistance composée essentiellement de membres et personnels des administrations, notamment de la culture et de la wilaya. Nagazinka, Mantia, Nata, Amana, Nkanto, Bakana, Boyfa, Nabiza et Chinamadi sont autant de danses présentées par la troupe zambienne. Sur fond de musiques africaines très rythmées et mélodieuses, les danseurs ont accompli des fresques ingénieuses. La gestuelle et la technique utilisées dans les danses restent de très haute facture. Seulement, le public est resté sur sa faim. «On nous annonce le nom de troupes et sans plus. On a envie de comprendre ce que signifie telle ou telle danse. Qu'on nous explique les rituels qui vont avec telle ou telle danse, ce qu'elles signifient et leurs symboliques. Comme ça, le spectacle sera plus attrayant, plus beau», dira un professeur d'université qui n'a pas manqué d'afficher sa déception quant à cette première soirée. De son côté, Abdelkader Chaou a enchanté le public avec un répertoire de plusieurs chansons, dont Youm El Djemaa Fatou Leriem, Arassi Nouassik, Chahlet Laayani, etc. Le chanteur constantinois Benzina a également présenté un joli répertoire fait d'airs hawzis envoûtants et rythmés alors que cheb Tewfik a chanté des chansons très appréciées, surtout celle relative à la harga que les jeunes répètent en chœur dans les stades. Pour la deuxième soirée, on annonce des stars européennes comme Magic System et d'autres encore.