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La prudence du gouvernement
Publié dans La Tribune le 02 - 08 - 2009

La décision prise par le gouvernement dans la loi de finances complémentaire a été accueillie avec déception et incompréhension par les citoyens désireux d'acquérir un véhicule grâce au crédit à la consommation. Cette formule a, en effet, permis à beaucoup d'Algériens d'accéder à des produits mobiliers et électroménagers qu'ils n'auraient jamais pu acquérir sans cette facilité de paiement dont certaines s'échelonnent sur cinq ans. La décision de suspendre le crédit à la consommation ne manquera pas de pénaliser les consommateurs, notamment la classe moyenne qui est en train de se reconstituer grâce à cette formule. En effet, si une partie des citoyens a été arnaquée par certains commerçants qui ont profité du crédit à la consommation et de l'engouement des
Algériens pour cette formule, la classe moyenne, complètement laminée par la déstructuration économique des années quatre-vingt et la crise générée par les choix économiques de l'époque, a commencé à se reconstituer matériellement depuis quelques années, et ce, grâce aux différentes formules facilitant l'acquisition de biens mobiliers et immobiliers sans pour autant pouvoir s'imposer comme force sociale pour jouer son rôle de médium et de courroie de transmission. On se demande si le gouvernement a pensé à cette catégorie sociale stratégique et déterminante dans l'aboutissement de tout projet de société. Faire face à la crise économique est une nécessité qu'impose l'intérêt commun, mais le renforcement du tissu social est de la même importance vitale. Si la décision de mettre un terme au crédit à la consommation vise à réduire l'exportation de la devise par les importateurs et les concessionnaires pour préserver les réserves de changes et les équilibres financiers face à la crise économique mondiale et à l'instabilité des prix des hydrocarbures, les effets de cette mesure risquent de compliquer la situation d'un marché non régulé, d'une situation sociale précarisée par le chômage et ce, au-delà du risque d'un recul de l'indice à la consommation. Les concessionnaires automobiles, les premiers ciblés par cette mesure et qui ont déjà vu leurs ventes reculer après l'instauration de la taxe sur les véhicules, pourraient riposter au rétrécissement du marché par des compressions d'effectifs, ce qui risque d'aggraver le chômage. Cette mesure, qui semble encourager indirectement le marché de l'occasion, ne répond pas à l'esprit des réformes engagées et qui visent le renouvellement du parc national et la lutte contre le marché informel et la contrefaçon de la pièce de rechange. En fait, le gouvernement se retrouve
aujourd'hui face à un dilemme sérieux. L'ouverture de l'économie nationale et la fin du monopole sur le commerce extérieur n'ont pas permis la venue massive des investissements directs étrangers créateurs de richesses, d'emplois et d'une dynamique sérieuse de relance économique. Ne pouvant remettre en cause cette option libérale au risque de renier ses engagements internationaux, le gouvernement semble recourir
à des solutions d'urgence pour limiter les dégâts.
A. G.


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