Le mois sacré de Ramadhan qui a débuté hier est considéré comme une école spirituelle à même d'inculquer les valeurs de patience et de fraternité, a indiqué l'imam cheikh Djelloul Hadjimi. Cheikh Djelloul, imam de la mosquée cheikh «Fodil El Ouartilani» à Alger, a affirmé, que «le mois de Ramadhan est une école spirituelle qui enseigne à l'homme, les valeurs de patience et de fraternité et rappelle les notions de gestion et d'organisation du temps». Le mois de Ramadhan est une occasion qui permet à toutes les composantes de la société de «vivre solidaires, à travers les actions caritatives et la compassion avec les pauvres et les nécessiteux, rappelant que ce mois sacré est le mois de la révélation du Saint Coran, porteur de toutes les valeurs et de tous les fondements de la société». Après avoir souligné que ce mois est l'occasion de «rappeler l'importance de ce mois car celui du repentir et du pardon», cheikh Djelloul a affirmé qu'il est aussi «le mois de la sérénité et du recueillement». Abordant certaines attitudes constatées lors du mois de Ramadhan telles que les querelles et l'affluence excessive dans les marchés, l'imam a souligné que celles-ci sont «de mauvaises habitudes qui s'éloignent des préceptes de l'islam». En dépit de ces comportements négatifs, cheikh Djelloul s'est félicité que la société algérienne demeure une société qui respecte le jeûne, saluant la grande affluence des fidèles notamment des jeunes vers les mosquées en particulier pour l'accomplissement des prières surérogatoires (tarawih). APS