Les préliminaires de la rencontre décisive Algérie-Zambie n'auront pas lieu à Blida. Il faudrait brancher ses émetteurs vers Kigali, la capitale rwandaise qui abritera aujourd'hui le second match du groupe : Rwanda-Egypte. S'il est recommandé aux Verts de rester concentrés sur le sujet pour battre la Zambie, le sort du duel entre Rwandais et Egyptiens ne manquera pas de peser sur l'évolution de la rencontre Algérie-Zambie. L'enjeu le plus visible est incontestablement le match à distance que se livrent depuis le début des éliminatoires les Verts et les Pharaons pour la qualification au Mondial 2010. Même si la situation du groupe place l'Algérie en position de grand favori pour arracher le billet de la qualification, il n'en demeure pas moins que tout reste jouable aussi bien pour le ticket du Mondial que pour les trois autres qui donnent droit à la participation à la prochaine Coupe d'Afrique des nations. Avant les rencontres de la quatrième journée, les trois premiers du groupe (Algérie, Egypte, Zambie) courent derrière la qualification au Mondial. Le Rwanda guette le moindre faux pas de la Zambie ou de l'Égypte pour s'approprier la troisième place qualificative à la CAN. C'est pour cette raison que la partie de cet après-midi à Kigali est capitale pour la suite de la compétition. Le résultat du match définira non seulement l'avenir des adversaires du jour, mais il décantera la situation du groupe. L'Egypte n'a plus le droit à l'erreur pour préserver ses chances d'aller en Afrique du Sud et renouer avec le Mondial après une participation vieille de 20 ans, acquise aux dépens de l'Algérie. «La mission est difficile, mais nous avons toujours un espoir et une grande confiance en nos joueurs pour revenir dans le bon chemin et le mener jusqu'au bout», déclare le sélectionneur de l'Egypte, Hassan Chehata, quelques heures avant le départ de l'équipe pour la capitale du Rwanda. Les Pharaons mesurent bien la difficulté de la tâche qui les attend : à part le support moral, tous les obstacles du monde sont devant le onze de Chehata. L'équipe égyptienne n'a pas d'autre alternative que de gagner. Mission difficile compte tenu de ce qu'endurent les coéquipiers d'Al Hadri comme problèmes internes, mais aussi devant l'insistance des Rrwandais à jouer à fond leurs cartes pour ne pas rater la CAN. A. Y.