Les services de santé militaire des pays de l'initiative «5+5 défense» ont entamé hier au Cercle national de l'armée (Alger), un séminaire sur la place de la santé militaire dans la gestion et le management des catastrophes majeures. Les participants à ce séminaire se sont fixé pour principal objectif l'échange d'expériences entre services de santé militaire des pays de l'initiative dans le domaine des secours aux populations civiles lors des catastrophes majeures. Ils s'échangeront les idées et discuteront des moyens d'entreprendre une coopération «efficace» dans ce domaine. L'identification des moyens à mettre en place pour aboutir à une coopération durable dans les actions opérationnelles des services de santé militaire en cas de catastrophes majeures et l'étude des capacités des pays de l'initiative pour arriver à une gestion «cohérente» des catastrophes, sont inscrites à l'ordre du jour de ce séminaire qui se tient durant deux jours . Selon une dépêche de l'APS, ce séminaire s'inscrit dans le cadre de l'application du plan d'action des ministres de la Défense des pays membres de l'initiative «5+5 défense» sur la coopération militaire multilatérale en matière de questions sécuritaires de la région ouest de la Méditerranée. Il est organisé en vertu des recommandations élaborées à l'issue de la première et de la deuxième réunion des directeurs centraux des services de santé militaire des pays de l'initiative, tenues respectivement à Alger (2008) puis à Paris (2009), ajoute la même source. Le directeur central des services de santé militaire au ministère de la Défense nationale, le général Abdelkader Ben Djelloul, a souligné dans une allocution d'ouverture, que le séminaire aspire à «promouvoir et à consolider la coopération entre les deux rives de la Méditerranée en matière de gestion et de management des catastrophes majeures». Le général Ben Djelloul a ajouté que la rencontre d'Alger sera une opportunité pour discuter des moyens à mettre en place pour «concrétiser les objectifs communs des pays de l'initiative dans le domaine de la santé militaire et sa contribution dans les catastrophes». Il a souligné l'importance d'une «coopération multilatérale soutenue et bénéfique pour garantir une meilleure coordination et cohésion dans les actions» à entreprendre en cas de catastrophes majeures. Il a aussi mis en exergue l'efficacité d'une politique de prévention qui implique différents acteurs à l'échelle nationale et internationale, dont l'élaboration nécessite «une démarche coordonnée» par les pays membres de l'initiative. Par ailleurs, des exposés sur les actions entreprises dans le cadre de la contribution du ministère de la Défense nationale pour la protection des civils et des différents services de santé militaire en cas de catastrophes majeures, comme les cas des inondations de Bab El Oued (2001), du séisme de Boumerdès (2003) et des inondations de Ghardaïa (2008), ont été présentés à l'ouverture du séminaire. A. R.