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De la base au sommet
Publié dans La Tribune le 12 - 07 - 2008

Si les analystes et commentateurs, à juste raison, alimentent la presse sur la future union pour la Méditerranée (UPM, anagramme de l'U.M.P), il faut convenir sereinement que la question intéresse si peu les citoyens algériens et la majorité écrasante des partis politiques qui n'ont à moudre que le grain fourni par les médias et la presse de France. Si, dans ce pays, les débats sont nombreux, contradictoires, que les parlementaires de tous les bords délivrent des points de vue, en direction des opinions de France et accessoirement pour celles d'autres pays du Sud, qui comptent pour du beurre, il en est autrement dans les pays concernés du Sud. A part M. Khedafi qui a dit haut et fort ce qu'il pense de cette union –cela ne veut pas dire qu'il a raison, mais il a dit à son peuple et au monde entier ce qu'il pense du projet- Il fallait le dire et il l'a fait, selon lui. En Algérie, le projet managé par M. Sarkozy avec toutes les réserves formulées par des Etats européens, à leur tête l'Allemagne n'arrivent aux Algériens qu'à travers les TV françaises et les quotidiens qui sortent à Paris. La dépendance médiatique, la honte d'être les derniers informés par la presse européenne touchent plus ou moins les élites, les couches intéressées par l'avenir de la Méditerranée, et renforcent un fort sentiment de marginalisation, de mépris infligé par des administrations «cultes» et occultes, qui en savent moins que le dernier secrétaire d'Etat allemand, anglais, japonais, français ou slovaque. C'est cela la «fakhfakha» algérienne, qui n'a strictement aucun consensus, aucun front national internes pour parler de la Méditerranée, qui serait l'aboutissement d'un magnifique débat retransmis au Parlement, avec tous ceux qui ont quelque chose de pertinent à dire : opposants, chercheurs, experts, personnalités du monde politique, culturel, économique, social, sportif, sociétal… Non, les officiels, pourtant interchangeables, savent tout, sur tout, tout le temps et toujours. Par conséquent, les leaders en Europe vont imposer les résultats démocratiques tenus dans chacun des pays dominants (Europe, Etats-Unis). Quant à l'Afrique, elle se contente de protéger sa norme : Mugabe.
Tout cela, c'est la périphérie, très lointaine pour le citoyen lambda. Reste tout le reste, d'ordre strictement interne. Le taux de réussite au bac et les commentaires faits par des spécialistes, uniquement dans la presse privée, celle qui est achetée, la dépendance alimentaire à l'approche du Ramadhan et de ses couffins, le championnat et l'équipe nationale de foot, le projet de l'E.F.C (Economie fondée sur la connaissance) managée avec sérieux par le C.N.E.S. où M. Babès, loin des «luttes partisanes», fait du bon travail à forte teneur intellectuelle et scientifique, en fédérant diverses sensibilités sur la base du débat et du respect de chaque vision qu'ont les uns et les autres quant à la marche du pays…
Or, les décisions qui engagent le pays aux plans stratégique, économique, culturel, sportif, sociétal, et dans nos relations avec l'étranger échappent totalement aux ministères, à la société civile, aux partis (opposition et
majorité), aux entreprises et aux associations.
Alors ? Chacun ouvre le parapluie, à tort ou à raison pour dire : «J'applique le programme présidentiel», «le président a dit», «J'applique les arrêtés, les décisions et les coups de téléphone»… Alors, comme personne n'est ni responsable ni comptable, encore moins justiciable d'une gestion, suivez le regard des fonctionnaires de la base au sommet.
A. B.


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