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Abbas, retrait ou chantage
Publié dans La Tribune le 08 - 11 - 2009

Abbas, dont la cote de popularité était en chute libre notamment après l'invasion de Ghaza par Israël, fait du chantage à ses alliés américains qui n'ont pas tenu leurs promesses qui semblent être son unique chance de redorer son blason et de paraître aux yeux des populations comme celui qui a parachevé l'œuvre de Arafat et le faiseur de la paix. Face à la situation de blocage générée par une politique de colonisation tous azimuts, Abbas n'a aucun autre avenir politique, ni un rôle sérieux à jouer aussi bien au plan régional et international qu'au plan intérieur. Ce qui a le plus terrassé Abbas, c'est cette guerre fratricide qui a éclaté sous son mandat alors que Arafat a veillé sa vie durant pour que les Palestiniens ne s'entretuent jamais, et il a réussi ce pari difficile, ce qui faisait de la démocratie palestinienne un modèle unique en son genre dans la région arabe, de surcroît dans un espace étatique virtuel. Cette guerre, qui a déchiré et affaibli les Palestiniens, a renforcé Hamas qui a subi un isolement arabe et international que Abbas et l'appareil du Fatah ont soutenu. Cet état de fait a servi d'alibi à Israël pour attaquer Ghaza et y commettre des crimes immondes contre les civils. La corruption et la mauvaise gestion des affaires publiques par l'Autorité palestinienne expliquent amplement la victoire de Hamas lors des législatives précédentes. Le gouvernement Haniyeh a agi en patriote et en défenseur des intérêts des Palestiniens face à un Etat hébreu raciste et répressif et face à une autorité palestinienne qui s'engage dans des alliances inutiles et au détriment des attentes de la majorité des Palestiniens. Si Hamas estime que la décision de Abbas de ne pas briguer un second mandat n'est qu'une manœuvre tactique qui changera au dernier moment, pour Fatah et ses alliés il s'agit d'un signe d'exaspération et de lassitude d'un processus de paix qui n'aboutit pas. Mais est-ce une raison pour abandonner son peuple si celui-ci tenait réellement à Abbas ? Ce geste, s'il est vraiment tactique, ne s'adresse qu'à Washington et à l'Europe qui préfèrent avoir un Abbas docile et modéré, donc un interlocuteur contrôlable qu'un Haniyeh ou un autre responsable de Hamas qui se radicaliserait autant que le fait Israël. Pourtant, le véritable ciment du peuple palestinien, le véritable fédérateur des forces, celui qui aurait tout le peuple palestinien derrière lui et qui négocierait en position de force avec Israël est dans les geôles d'Israël. Marouane Barghouti, le catalyseur des deux Intifadha est le seul homme politique palestinien qui fait consensus en Palestine. Si Obama veut réellement la paix, veut réellement deux Etats qui vivent côte à côte et s'il veut réellement l'unité du peuple palestinien, il ferait tout pour libérer Barghouti et laisser les Palestiniens décider eux-mêmes de leur destin.
A. G.

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