De notre correspondant à Constantine Nasser Hannachi «Le problème du transport à Constantine sera réglé définitivement d'ici à 2013», a affirmé le wali de Constantine dimanche soir à l'occasion de la traditionnelle réception de l'Aïd organisée en l'honneur des cadres et de la presse locale. Une régulation promise à l'issue de l'approbation par le ministère de cet organisme de deux nouvelles lignes téléphériques restées jusqu'à la dernière visite du ministre, M. Amar Tou, une proposition avant d'être inscrite officiellement. Pour rendre utiles ces deux nouvelles lignes, le chef de l'exécutif interpelle la société civile et les services compétents à se concerter davantage pour délimiter la faisabilité du projet. En d'autres termes, opter pour les rives souffrant du problème de transport pour y placer «les pylônes» du téléphérique. Toutefois, tout dépendra aussi de la nature du site et des études techniques préalables qui pourraient habiliter ou non quelque ligne au détriment des besoins des populations. A première vue, le responsable de la ville a proposé Bekira à l'hôpital et Sidi Mabrouk à la place Kerkri. Rien n'est encore arrêté avant d'avoir circonscrit toutes les données citées en supra. Dans le même chapitre, on apprend que la wilaya a bénéficié de 12 opérations relevant du domaine des travaux publics. Les voies de dédoublement entre la nouvelle ville et la périphérie atteignent un taux d'avancement appréciable. Dans ce sillage, il est devenu coutumier d'évoquer le projet phare de la ville, à savoir le tramway. A ce sujet, M. Boudiaf reconnaît le rythme «acceptable» des travaux en annonçant des réunions incessantes avec l'entreprise italienne chargée du projet pour booster la cadence et multiplier les rotations sur le chantier. «On est conscient de la complexité de la chose, mais on fera de notre mieux au moins pour achever les tronçons susceptibles de constituer un bouchon», promet le wali. Le Transrhumel qui va «perturber» à son tour la circulation n'a pas été en reste du préambule du wali en ordonnant «l'arrêt momentané du chantier lors des horaires de pointe». D'autres points ont été relevés : il s'agit, notamment, de la ville universitaire de 60 000 places pédagogiques et dont le taux d'avancement des travaux avoisine les 70%, ainsi que l'aérogare «repêchée» qui enregistre sa phase d'habillage. Pour clore son intervention, le wali annonce l'éradication prochaine des habitations précaires de l'avenue de Roumanie et ce, en prolongement du programme de la modernisation de la cité qui a nécessité jusque-là le passage du bulldozer.