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«Nous terminerons le programme dans les délais», affirme Meziane Meriane du SNAPEST Réunion ministre-syndicats au sujet du rattrapage du retard dû à la grève de l'éducation
Photo : Riad Par Billal Larbi à peine la grève dans le secteur de l'éducation nationale eut-elle pris fin qu'une question n'a cessé de tarauder les esprits. Comment faire pour terminer le programme sachant pertinemment que la grève en question a duré trois semaines et qu'elle est survenue au cours du premier trimestre, soit la période la plus longue de l'année ? D'emblée, il apparaissait clairement pour les différents acteurs du secteur de l'éducation nationale que le rattrapage des cours perdus est loin de constituer une sinécure. «Ce ne sera guère une promenade de santé. Une organisation rigoureuse s'impose si l'on veut terminer le programme dans les délais. Il est plus que vital d'éviter toute mesure anti-pédagogique», n'a-t-on cessé de répéter à l'unanimité. Se voulant rassurant, le ministère de l'Education nationale dira à l'adresse des élèves et de leurs parents que rien n'était définitivement perdu et que des possibilités de rattrapage existaient. Pour les syndicats de l'éducation, l'heure semble être à l'optimisme. Hier, à la faveur d'une réunion tenue entre le ministre et les syndicats de l'éducation, il a été convenu de la mise sur pied d'un programme en vue de dispenser aux élèves les cours restés en suspens. C'est ainsi que pour les classes terminales, la première semaine des prochaines vacances hivernales sera consacrée aux compositions du premier trimestre alors que pour les classes de 1re et 2e AS, pour les mois de février et avril, de «petites vacances» (3 jours pour chaque mois) sont prévues. Ces journées seront consacrées au rattrapage des cours. Selon le secrétaire général du Syndicat national des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (SNAPSET), Meziane Meriane, joint par téléphone en vue de nous donner de plus amples informations à ce sujet, il a été convenu de ne pas toucher aux journées de samedi et mardi, autrement dit, ces journées resteront des journées de repos. «Sincèrement, nous estimons que le retard est surmontable. Pour les classes d'examens (BEF et Baccalauréat), j'estime que la déclaration du ministre de l'Education nationale, qui stipule que les examens ne porteront que sur les cours dispensés, est de nature à rassurer les uns et les autres [élèves et parents, ndlr]», conclura M. Meriane. Il est à signaler qu'il y a quelque jours, le ministère de l'Education nationale a, dans un communiqué parvenu à notre rédaction, indiqué que le retard induit par la grève pouvait être comblé, sans bouleversement des emplois du temps initialement fixés et cela, compte tenu des différentes possibilités d'action à exploiter, d'ici à la fin de l'année scolaire, d'autant que, pour cette année, un gain de temps supplémentaire (en matière de dispense des cours) d'une dizaine de jours sera enregistré dans la mesure où les cours se dérouleront jusqu'au 25 mai 2010, alors que, l'an dernier, ils se sont arrêtés à la mi-mai 2009.