Les plates-formes dites «e-learning», une formation à distance par le biais d'Internet, ont constitué le point focal lors de la 6ème conférence sur les TIC en matière de formation dans le secteur de l'énergie et des mines dont les travaux ont pris fin hier à l'hôtel El Aurassi. Des communications en série ont été faites à ce sujet. Elles mettent toutes en relief la nécessité d'œuvrer dans le sens de formation continue en s'appuyant sur les TIC. Un représentant de Florence School of Regulation (FSR), présent à cette 6ème conférence, a souligné par exemple qu'avant la formation «e-learning», les étudiants se rencontrent pendant une semaine à Florence et forment un groupe. Dans cette espace dédié au savoir, les étudiants rencontrent aussi une partie des enseignants «on line», ce qui, a-t-il dit, facilite l'interaction électronique. Selon lui, les étudiants et les enseignants ont un «e-profil» avec la photo et des infos professionnelles : formation, compagnie/régulateur, responsabilités, expérience. Il a expliqué que le travail «on- line» est personnalisé. Parce qu'ils suivent une formation spécialisée, les étudiants apprennent des principes, des concepts de la régulation, des applicables aux marchés énergétiques nationaux. De même, ils partagent des connaissances théoriques et des expériences pratiques avec des participants des autres pays. Ils recevront une formation complémentaire au travail. L'étudiant est, selon ce mode de formation, «guidé» et «orienté» mais pas «obligé». Il lui est cependant demandé de ne pas recourir au «copier/coller». Et si jamais il s'y essaye, il sera pénalisé, fait remarquer le représentant de Florence School of Regulation. Euromed Management était présent également à cette rencontre. Son délégué a mis en avant une question centrale : «Comment assurer l'efficacité de ces moyens de formation ?» L'intégration du «e-learning» dans l'ensemble des dispositifs de formation interaction avec les chefs de projet formation est nécessaire pour positionner au mieux les modules de «e-learning» dans les dispositifs de formation cohérence d'ensemble. Cet organisme recommande de mener un effort de «vulgarisation» auprès des utilisateurs et des managers, de positionner le «e-learning» comme un «complément» et non en tant que «remplacement» de la formation en salle, de «sensibiliser» les managers dont les équipes ont des journées rythmées par des plages horaires associées à des tâches spécifiques, de permettre aux managers de dépasser le présupposé selon lequel la formation en salle est une garantie d'efficacité de l'apprentissage (culture de contrôle) contrairement au «e-learning». Y. S.