La production d'hydrocarbures va diminuer en 2010 en Norvège La production d'hydrocarbures de la Norvège devrait baisser de près de 1,1% en 2010, a annoncé vendredi dernier la Direction norvégienne du pétrole, qui a exhorté les compagnies pétrolières à mieux exploiter les gisements existants. Il est ainsi attendu en 2010 une production de pétrole et de gaz naturel de 236 millions de m3 équivalent-pétrole après 238,6 millions de m3 équivalent pétrole en 2009. En 2014, elle devrait tomber à 223 millions de m3, faute de découverte de nouveaux grands gisements, a précisé la Direction du pétrole dans un rapport annuel. «La production ne va pas se faire par magie. La Direction norvégienne du pétrole met la pression sur les compagnies pétrolières pour qu'elles augmentent la production sur les champs pétrolifères existants», a déclaré sa directrice, Bente Nyland, citée dans le communiqué. 21 nouveaux gisements ont été découverts, l'an dernier, dans les eaux norvégiennes de la mer du Nord et sept autres en mer de Norvège, mais ces découvertes sont généralement de taille limitée. Derrière le recul de long terme de la production d'hydrocarbures se cachent une diminution de la production de pétrole -1,99 million de barils par jour en 2009 contre 2,11 millions un an plus tôt, et 1,87 million attendu en 2010- et une montée en puissance de la production gazière. De 43% en 2009, les ventes de gaz devraient représenter 50% des ventes totales d'hydrocarbures de la Norvège en 2014, selon la Direction du pétrole. Statoil condamné à verser 85 millions d'euros à l'Etat norvégien Le groupe pétrolier norvégien Statoil a été condamné vendredi à verser à l'Etat norvégien 694 millions de couronnes (85 millions d'euros) suite à un différend portant sur le financement d'un projet gazier, ont annoncé les deux parties. L'affaire, très complexe, remonte à 1999 : l'Etat et trois groupes impliqués dans le développement du champ gazier offshore Aasgard reprochaient alors à Statoil de leur avoir fait payer une part excessive du coût de l'extension de l'usine de traitement du gaz de Kaarstoe, à laquelle Aasgard est relié. Statoil avait par la suite conclu des accords à l'amiable avec les trois groupes, l'italien Agip, le finlandais Fortum et le français Total, pour mettre fin au différend, mais pas avec l'Etat, son principal actionnaire avec une part de 67%. Celui-ci a donc intenté un procès à Statoil le 19 octobre dernier devant le tribunal de Stavanger (sud-ouest). Vendredi dernier, la cour lui a donné partiellement raison : Statoil devra lui verser 378 millions de couronnes de dédommagements et près de 316 millions d'intérêts. «Statoil examinera de plus près les attendus du jugement avant de décider de faire appel ou non», a indiqué la compagnie dans un communiqué repris par les agences. Dans un communiqué distinct, l'Etat, qui réclamait plusieurs milliards de couronnes, a également annoncé qu'il allait réfléchir à la possibilité de faire appel. Après le dépôt de plainte par l'Etat, un autre partenaire d'Aasgard, l'américain ExxonMobil, avait aussi réclamé des dédommagements à Statoil mais cette affaire s'était, là aussi, réglée à l'amiable. Chiffres comparatifs des dernières campagnes Pour la campagne 2005-2006, pas moins de 2 647 330 quintaux d'olives totales ont été récoltés contre 32 193 tonnes d'huile d'olive. 2006-2007 a vu récolter 2 085 497 quintaux d'olives totales et 21 522 tonnes d'huile d'olive. En 2007-2008, ce sont 2 516 899 quintaux d'olives totales qui ont été produites contre 24 265 tonnes d'huile d'olive. En 2008-2009, il y a eu 4 724 152 quintaux d'olives totales collectées et 59 037 tonnes d'huile d'olive. Etat d'avancement de la campagne 2009-2010 La campagne de récolte oléicole a commencé timidement vers le début du mois de novembre dernier, avec une précocité de la récolte des olives de table, comme chaque année enregistrée dans la région ouest du pays. L'avancement de la récolte au 12 janvier 2010 fait état de 1 416 352 quintaux d'olives totales, 1 129 415 quintaux d'olives de table et 289 786 quintaux d'olives à huile et 14 406 tonnes (156 586 hl) d'huile. La trituration des olives se poursuit, tandis que la campagne d'olive de table tire à sa fin. Les prix moyens de vente relevés par les DSA se présentent comme suit : de 55 à 100 DA le kg d'olives de table, de 60 à 80 DA le kg d'olives à huile et 450 à 550 DA le litre d'huile d'olive. Bientôt la labellisation de l'huile d'olive L'opération de labellisation des produits agricoles se poursuit. L'huile d'olive est classée parmi les 15 produits retenus pour être immédiatement labellisés et cela dépendra du dynamisme des professionnels au niveau local, souligne le directeur des produits agricoles au ministère de l'Agriculture. Une production oléicole en baisse à El Tarf L'année 2009 a été marquée, à El Tarf, par une «légère baisse» de la production d'olives, comparativement à la cueillette obtenue à l'issue de la saison précédente, selon les services agricoles (DSA). La campagne oléicole a généré 17 500 hectolitres d'huile, contre 26 000 q en 2008 pour 19 500 hl d'huile, soit une baisse de 17%, a-t-on précisé de même source. Les responsables de la DSA ont, toutefois, souligné que les objectifs assignés au secteur dans le contrat de performance ont été atteints à 82% pour la production d'olives et à 112% pour celle de l'huile au cours de cette campagne. Le verger oléicole de la wilaya d'El Tarf est exploité sur une superficie estimée à 2 454 hectares, dont 1 450 sont réservés à des oliviers jeunes, a-t-on également ajouté, notant que 60% sont destinés à la production d'huile et le reste à celle de l'olive de table. Il reste que, malgré cette production, jugée tout de même «satisfaisante» par rapport à celle des olives, le litre d'huile est cédé, à l'heure actuelle, entre 450 et 500 dinars au niveau des unités de trituration tandis qu'en 2008, il était vendu à 300 dinars. Quant au prix du litre d'huile fabriquée de manière traditionnelle, il a atteint les 700 dinars alors qu'il ne dépassait guère les 400 dinars lors de la saison précédente. Une augmentation jugée «excessive», selon les services de la DSA qui ont relevé que cela met le produit «hors de portée des bourses moyennes».
