De notre correspondant à Annaba Mohamed Rahmani Le coup de sifflet annonçant la fin du match opposant les Verts à l'équipe ivoirienne a été le point de départ de la déferlante qui a envahi toutes les cités et quartiers de La Coquette. C'est une joie majuscule qui a enveloppé toute la wilaya d'Annaba qui a vécu et vibré, avant-hier soir, au rythme de cette partie restée gravée dans les mémoires. Et là, ce fut la grande fête, musique et chansons poussées à fond par des haut-parleurs installés pour l'occasion. Des véhicules, petites voitures, grosses cylindrées, camions, motos recouverts de l'emblème national, ont sillonné les rues pour marquer cette nuit mémorable. Il y avait en cette heure avancée de la nuit des gens de tous âges, hommes, femmes et enfants, qui étaient sortis dans la rue pour faire la fête et remercier cette équipe qui a rendu l'espoir à tout un peuple. «Je savais qu'on allait gagner face à la Côte d'Ivoire même si celle-ci a aligné des stars qui jouent dans les équipes européennes. J'étais confiant contrairement à certains, surtout après le 2e but que nous avions encaissé, et puis cette action de Bougherra qui avait fait tout basculer. Là, tout le monde a vu cette équipe retrouver toute sa fougue», nous confie un jeune mordu de football rencontré le soir même près du théâtre. Ce qui apporte du baume au cœur est que certains étaient prêts à encourager l'équipe nationale et la fêter comme il se doit même si elle avait perdu ce match. L'essentiel pour eux est qu'elle a pu retrouver son équilibre et ce jeu tout algérien qu'on lui connaît. «Le 2e but marqué contre les Verts m'a assommé», déclare un père de famille accompagné de ses deux enfants rencontré sur le Cours de la Révolution.