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Des sinistrés crient leur détresse à Bourouba
Leurs habitations risquent de s'écrouler à tout moment
Publié dans La Tribune le 03 - 02 - 2010


Photo : S. Zoheïr
Par Abderrahmane Semmar
Les sinistrés de la commune de Bourouba lancent un profond cri de détresse. Six ans après le séisme du 2 mai 2003, le dossier de leur relogement n'a toujours pas connu d'évolution notable alors que plusieurs familles continuent d'occuper des maisons classées «rouge 5» dans de nombreux vieux quartiers de cette commune, l'une des plus pauvres de la wilaya d'Alger. A ce propos, les familles résidant à Haï El Khedaria, une ferme datant de l'époque coloniale, sont aujourd'hui confrontées à un véritable danger de mort. En effet, des familles nombreuses logent dans des bâtisses composées de pièces étroites dépourvues de toutes les commodités de confort. Pis, les murs sont marqués par de profondes fissurations et saturés par des infiltrations d'eaux pluviales. Les plafonds sont, quant à eux, quasiment à moitié ffondrés. A proximité des habitations de cette ferme, des conduites d'égout défectueuses sont sujettes à de fréquents
blocages, refoulant ainsi des eaux usées stagnantes vers les cours des maisons. C'est dire si les conditions de vie de ces concitoyens sont tout simplement
déplorables, pour ne pas dire cruelles et inhumaines.
Malheureusement, les dernières pluies qui se sont abattues sur l'Algérois n'ont pas amélioré la situation et ont provoqué des effondrements importants dans plusieurs parties des maisons. Face à cette terrible situation, les occupants de ces demeures se demandent à quand leur relogement, sachant qu'une opération de relogement de 60 familles a bel et bien eu lieu en janvier dernier dans leur commune. «L'APC me fait des promesses depuis des années pour me sortir de ma maison où je risque de perdre la vie à la moindre pluie. J'ai déposé mon dossier en bonne et due forme afin de bénéficier d'un logement social. Nous sommes 5 à 6 familles qui vivent dans une réelle détresse. Mais cela n'a guère ému les responsables de notre APC qui ont préféré avantager d'autres personnes», confie avec beaucoup d'amertume Mme Lakhal qui habite à la ferme depuis les années 60. «Croyez-moi, à l'APC, on nous traite avec beaucoup de mépris. Comme quoi, notre cas n'intéresse plus personne. Et pourtant, nous vivons un véritable calvaire depuis des dizaines d'années. Que va-t-il advenir de nous ?» s'interroge encore notre pauvre interlocutrice. Rappelons enfin que la commune de Bourouba, qui compte une population de près de 85 000 habitants sur une superficie avoisinant seulement les 339,1 ha, s'illustre depuis longtemps par le phénomène de la surpopulation. Les problèmes sociaux ne sont donc pas rares dans cette région de l'Algérois. N'est-il pas temps que la wilaya d'Alger accorde plus d'attention, et de moyens surtout, à ce foyer de tension sociale ?


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