Dans une déclaration en marge du 1er Forum international sur la promotion de la fabrication de la pièce de rechange dans le secteur des hydrocarbures, tenu hier à l'hôtel El Aurassi, le président-directeur général par intérim de Sonatrach, Abdelhafid Feghouli, a souligné qu'«aucun contrat n'a été annulé», suite à l'affaire Sonatrach. Tout fonctionne «normalement», «aucun retard» n'a été enregistré dans l'exécution ou la signature de contrats liant ou devant lier Sonatrach à des partenaires étrangers et nos filiales à l'étranger continuent à opérer le «plus normalement du monde», a-t-il ajouté. En mars prochain, il y aura d'ailleurs la signature d'un «contrat se rapportant à la réhabilitation» de la raffinerie d'Alger, a-t-il annoncé. Abdelhafid Feghouli avance que cette affaire «n'a pas eu d'impact» sur la compagnie nationale des hydrocarbures, rappelant certains scandales ayant affecté d'importantes sociétés dans le monde. Cette affaire «n'a pas eu de répercussions sur la production pétrolière et gazière, le raffinage, la commercialisation, le transport et la liquéfaction du groupe», a-t-il dit. «Depuis ma désignation au poste de P-DG du groupe, nous avons tenu plusieurs comités exécutifs, nous avons passé plusieurs contrats», a-t-il affirmé. Questionné sur le gel des avoirs de l'entreprise italienne Saipem, rapporté par la presse nationale, M. Feghouli a apporté un démenti. Aucune information de cette entreprise selon laquelle ses avoirs ont été gelés «ne nous est parvenue», a-t-il indiqué, soulignant que cette entreprise continue à travailler «normalement» sur ces projets en Algérie. Pour ce qui est de la conférence sur le GNL, il a déclaré qu'elle se déroulera à la date prévue, mi-avril à Oran, et que la commission chargée de l'organisation suit et coordonne les préparatifs. «Plus de mille délégués y seront présents», a-t-il annoncé. Au sujet des recettes pétrolières réalisées en 2009, il a rappelé qu'elles se sont établies autour de quarante-trois milliards de dollars. En ce qui concerne la production d'hydrocarbures, elle s'est située, pendant la même année, entre 228 et 229 millions de tonnes équivalent pétrole (TEP), soit «le même niveau de production atteint en 2008. Quant aux exportations gazières, elles se sont chiffrées à soixante-deux milliards de mètres cubes par an. A propos de la détérioration des prix du gaz sur les marchés internationaux et de leur effet sur les contrats qui lient l'Algérie à ses partenaires étrangers, il dira que «rien n'a changé». La rencontre sur la pièce de rechange citée plus haut a réuni un aréopage d'experts, de chefs d'entreprise et de spécialistes. Elle a donné lieu à un large débat sur la «nécessité» de développer le partenariat et la création d'entreprises spécialisées dans la fabrication de la pièce détachée. Elle pourrait constituer un «catalyseur» pour la promotion de l'intégration nationale de la pièce de rechange par un «partenariat gagnant-gagnant» fondé sur les principes de «transfert» de technologie, comme l'a souligné le ministre de l'Energie et des Mines, lors de l'ouverture de ce 1er Forum sur la pièce de rechange. Y. S.