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Quand femme rime avec culture
Musique, peinture et préservation du patrimoine immatériel
Publié dans La Tribune le 13 - 03 - 2010

Né le 17 avril 1946 à la Casbah d'Alger, Smaïn Hini a suivi, dans les années soixante, les cours du Conservatoire d'Alger où il acquiert les premières bases de sa formation en musique arabo-andalouse auprès de grands maîtres, à l'instar de Abdelkrim Dali, de Abderrezak Fekhardi et de Boudjemaa Ferguene à la cithare. En 1971, il devient membre de l'Action culturelle des travailleurs (ACT) au sein de laquelle il a rencontré Kateb Yacine, Ali Zammoum et Ahmed Asselah. Au début des années quatre-vingt, il est membre fondateur de l'Association El Fekhardjia. Puis, en 1986, il est également membre fondateur, président et chef d'orchestre de l'association Es Soundoussia. C'est en 1997 que l'association El Inchirah (l'allégresse) d'Alger voit le jour suite à la rupture de Smaïn Hini avec l'Association Es Soundoussia. Quelque temps après son départ, d'anciens élèves viennent à tour de rôle le solliciter pour des conseils pour l'interprétation de tel ou tel morceau musical. Puis, au fil des jours, le salon familial est devenu trop exigu pour accueillir tout ce beau monde. C'est ainsi que l'idée de la création d'une nouvelle association commence à germer et voit le jour en 1997. Aujourd'hui, celle-ci compte près de 35 éléments dans la classe supérieure. En 1998, il participe également à la création du premier orchestre féminin de musique arabo-andalouse. Aujourd'hui, ses deux filles ont pris le relais. La femme est aussi à l'honneur. Mais en peinture et à l'Institut Cervantès d'Alger où se tient l'exposition «Feminino Plural» (féminin pluriel).
Organisée par l'ambassade d'Espagne à Alger, en collaboration avec l'Institut culturel espagnol Cervantès et l'agence espagnole de coopération internationale et pour le développement, cette exposition est l'œuvre d'un collectif d'artistes femmes peintres qui rend hommage à la gent féminine à travers une trentaine de tableaux exposés actuellement à la salle de conférences de l'Institut Cervantès d'Alger. Les œuvres de cette exposition collective sont signées par neuf femmes peintres d'Algérie et d'Espagne qui sont Meriem Benchaabane, Amel Daoudi, Silvia Galdeano, Valentina Ghanem, Aïcha Hadj Saddok, Nadya Hamrene-Haffaf, Djahida Houadef, Hadia Khelif et Margarida Riera. «Féminin pluriel» est visible tous les jours, sauf le week-end.
Plus terre-à-terre, plus proches de la nature, les habitants des Bibans reviennent, eux, à leurs traditions pour célébrer l'arrivée du printemps comme l'ont fait avant eux leurs aïeux, avec une fête champêtre dont les origines ne sont pas établies avec exactitude. C'est une fête comme il y en eu beaucoup. Certaines sont toujours là, par la grâce des populations, des femmes particulièrement, qui les pérennisent ou celle de l'administration. En effet, les fêtes populaires traditionnelles qui, pour la majorité, avaient disparu, entament ces dernières années un timide retour sur la scène. En plus des différents Festivals de cultures populaires institutionnalisés dans plusieurs régions du pays, on assiste çà et là à des initiatives «locales» entreprises soit par les responsables, soit par des associations et visant à faire sortir de l'oubli ces rendez-vous festifs populaires qui, souvent, sont liés à une personnalité, à un événement religieux (waada) ou à des cycles naturels.
Ressusciter des fêtes traditionnelles est, certes, important et intéressant, mais il serait tout aussi nécessaire d'accompagner cette renaissance par des recherches documentaires qui établiraient les origines et l'histoire de ces fêtes pour qu'elles puissent devenir de véritables repères identitaires de la région et des populations qui les célèbrent.
R. C.


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