Lancement d'une étude de prévalence sur la BPCO au deuxième semestre 2010 Une première étude de prévalence sur la bronchite pulmonaire chronique obstructive (BPCO) d'envergure maghrébine sera lancée au cours du deuxième semestre de l'année en cours, a indiqué jeudi dernier à Alger le chef du service des maladies respiratoires de l'hôpital Mustapha Pacha, le professeur Salim Nafti. «C'est la première étude consacrée à cette maladie en Algérie. Elle se fera en collaboration avec des institutions internationales et s'étendra à des pays voisins [Maroc et Tunisie]», a expliqué le Pr Nafti qui précise qu'elle répond aux «critères internationaux d'enquête». L'étude traitera un échantillon spontané représentatif de 10 000 personnes, et concernera les personnes âgées de 20 ans et plus. La population la plus exposée à cette maladie reste toutefois celle de plus 40 ans. Les estimations actuelles s'agissant du nombre de personnes atteintes par cette maladie se situent entre 500 000 et 700 000. Une maladie qui «encombre les hôpitaux», puisque ses porteurs présentent des crises deux à trois fois par an. Tuberculose : les cas de résistance aux traitements menacent la santé publique Les cas de plus en plus nombreux de tuberculose résistant aux traitements, très mortels, menacent sérieusement la santé publique car ils sont trop peu diagnostiqués, s'est alarmée jeudi dernier l'Organisation mondiale de la santé (OMS). «Il y a eu beaucoup de progrès sur le contrôle de la tuberculose, mais ces progrès sont désormais menacés par les cas de résistance», a expliqué le responsable des tuberculoses résistantes de l'OMS, en présentant à la presse le nouveau rapport 2010 sur la tuberculose. L'OMS estime que, chaque année, sur les 10 millions de nouveaux cas de tuberculose, un demi-million de personnes contractent une forme plus grave qui résiste aux traitements classiques, dont 150 000 décèdent. Seuls 7% de ces cas sont diagnostiqués et traités. «Un tiers [des personnes atteintes] meurent sans diagnostic ni traitement», a ajouté un des auteurs du rapport, estimant qu'il s'agit d'une «menace sérieuse pour la santé mondiale» d'autant plus que ces personnes malades «propagent longtemps l'infection avant de décéder», a-t-il encore souligné. L'OMS suspend un vaccin de l'indien Shantha Biotechnics (Sanofi-Aventis) L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé jeudi dernier la suspension «par précaution» d'un vaccin produit par la société indienne de biotechnologies Shantha Biotechnics (Sanofi Pasteur) et utilisé par l'Unicef pour la vaccination contre cinq maladies. «Le fabricant a reçu des plaintes rapportant la présence de sédiment blanc dans certaines ampoules», a indiqué une porte-parole de l'OMS. Selon elle, «l'organisation onusienne a décidé de suspendre l'utilisation de ce vaccin contre la diphtérie, la coqueluche, le tétanos, l'hépatite B et les infections à haemophilus influenzae de type B». Ce vaccin a été notamment fourni au Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef) et utilisé au Tchad, en Colombie et au Pakistan.