Photo : S. Zoheir De notre envoyée spéciale à Guelma Badiaa Amarni Lors du débat organisé autour de la filière de la tomate industrielle à Guelma, M. Fouad Brahim Benamor, directeur de la conserverie de tomate (CAB), malgré la belle réussite constatée sur place, a déclaré avec modestie qu'un long chemin restait à parcourir. «La politique à mener demande beaucoup de patience et surtout de la persévérance dans un environnement hostile, et dont la participation de l'Etat n'est pas tout à fait importante». Il ajoutera que «le maillon faible se trouve au niveau de la production qu'il faut encadrer». Selon notre interlocuteur, maintenant qu'«il y a une prise de conscience, il faut essayer d'aller de l'avant et, tôt ou tard, l'agriculture algérienne aura sa période faste, surtout que maintenant on est passé du concept de l'autosatisfaction à la notion de sécurité alimentaire». M. Benamor n'a pas manqué de signaler que l'avenir appartient au Maghreb, dont l'Algérie, et ce, à travers le travail de la terre. Mais, pour cela «il faut sauvegarder les terres agricoles et assurer la régulation du marché en prenant en charge le paramètre de l'inflation». Enfin, explique-t-il, dans le domaine de l'industrie agroalimentaire il y a deux partenaires : les agriculteurs et les industriels, qui ne sont pas au même niveau et qu'il faudra prendre de pair pour une mise à niveau. B. A. Le groupe Benamor s'ouvre à la presse Quatre directeurs de quotidiens nationaux, en l'occurrence la Tribune, El Watan, Liberté et El Khabar, ainsi que des journalistes qui y exercent ont été conviés à la visite guidée organisée à Guelma par le FCE qui les a menés dans les unités de production de la tomate industrielle, de la semoule et des pâtes du Groupe Benamor. Ainsi, en s'ouvrant à la presse, cette entreprise a voulu transmettre un message d'espoir aux industriels, les enjoignant de ne jamais baisser les bras même quand la crise frappe à leur porte, comme c'est le cas pour la filière tomate industrielle sur laquelle plane une menace de disparition. Mais à force de persévérance, les Benamor ont pu relever, en l'espace de quelques années seulement, le défi de remettre leur activité sur les rails, du moins en ce qui concerne le groupe dont ils ont la charge.