Photo : Riad Par Abdelghani Aïchoun Après que l'instance que dirige Hamid Haddadj a rendu sa décision sur l'affaire dite Khelidi (joueur du RCK), en confortant la sentence de la Ligue algérienne de football (LNF), à savoir donner gain de cause au club harrachi, et, pour l'occasion, lui permettre d'accéder en DI en lieu et place du Raed, le tribunal vient de récidiver en envoyant une correspondance à la Fédération dans laquelle il remet en cause la position de Haddadj. Ainsi, dans sa missive, le TAS «réitère les termes de sa première décision en confirmant le caractère inédit de ce cas d'espèce non prévu par les règlements généraux de la FAF». Le TAS a d'ailleurs mis le doigt sur «l'absence de références juridiques ayant servi de fondement à la décision du président de la FAF» et lui demande «de se conformer à la première décision du tribunal». Il faut dire que c'est un véritable imbroglio. Pour rappel, le 26 juillet dernier, la FAF a envoyé une lettre aux dirigeants du RCK dans laquelle elle confirme la décision prise auparavant. Pour Haddadj, «l'usurpation d'identité ou la dissimulation d'identité a la même signification quant à l'application des sanctions disciplinaires prévues par l'article 97», lit-on, entre autres dans le communiqué de la FAF. A vrai dire, au rythme où vont les choses, il est, désormais, assez difficile pour le premier responsable de la fédération de faire machine arrière. Sans pour autant défendre les dirigeants du football national (FAF et LNF), qui, il faut le dire, gèrent très mal les différentes affaires auxquelles ils font face, il est quand même utile de se demander pourquoi le TAS n'avait pas tranché lors de sa première délibération. Il s'est contenté «d'émettre un avis» selon lequel cette affaire «est un cas inédit» et de demander à la FAF de rouvrir le dossier. Ce qui s'est passé par la suite. Si le TAS estime que la nouvelle décision de la FAF de conforter la ligue est «illégale», c'est qu'il sait où se situe le «légal». Pourquoi alors n'avoir pas pris de décision franche et sans détour comme c'était le cas la saison passée avec l'affaire ABS–USMBA ou tout récemment encore avec l'affaire Aïssaoui (CRB) ? Cela aurait réglé le problème d'une manière définitive d'autant plus que Haddadj a déjà montré qu'il se soumet aux décisions du TAS. Que ce soit l'USMH qui accède en DI ou le RCK, les uns et les autres auraient pu régler ce problème sans provoquer toute cette polémique. Comme si tout était fait pour «empoisonner» davantage le climat de notre football.