Photo : Riad Par Smaïl Boughazi Le directeur général de l'Agence nationale de développement des investissements (ANDI), M. Abdelkrim Mansouri, a affirmé hier que les nouvelles dispositions de la loi de finances n'ont pas eu d'incidences réelles sur les investissements étrangers et que peu d'investisseurs se sont retirés du marché algérien. S'exprimant sur les ondes de la Chaîne III de la radio nationale, le premier responsable de l'ANDI a estimé qu'«il y a très peu d'investisseurs étrangers qui se sont retirés du marché algérien, contrairement à ce qui a été dit». Selon ses explications, «ceux qui ont investi dans notre pays sont toujours là et ceux qui sont partis ont eu des difficultés suite à la crise financière internationale. Les investisseurs avec lesquels nous étions en négociations sont toujours là, y compris de grands groupes des pays du Golfe mais aussi européens. Nous négocions toujours avec eux leurs projets d'investissement et notre souci est de préserver l'intérêt national». Selon le bilan chiffré donné par l'invité de la radio, l'ANDI a reçu, en 2009, 19 700 projets d'investissement émanant d'investisseurs nationaux dans tous les secteurs, notamment le transport, l'industrie, le tourisme, le bâtiment et les travaux publics. Et seulement quatre projets d'investissements étrangers dans le domaine des industries mécanique, pharmaceutique et dans le dessalement de l'eau de mer. Pour ce qui est des investissements au niveau des Hauts Plateaux et du sud du pays, ils ont connu une légère hausse, détaille la même source. Signalons qu'une enquête a été lancée en 2008 par l'Agence nationale de développement des investissements dans le but de définir le nombre de projets nationaux et étrangers qui ont été réalisés et ceux qui ont été abandonnés. Ce travail, toujours en cours, a touché 10 217 projets dont 80% ont été réalisés, soit environ 8 180 pour un montant de 1 480 milliards de dinars. Évoquant les actions de son organisme, le directeur de l'ANDI a indiqué que 19 guichets uniques ont été ouverts depuis 2002 à l'échelle nationale et que la majorité est concentrée au niveau des Hauts Plateaux et du sud du pays. Sur ce point précis, il dira que «ces guichets permettent d'alléger les formalités pour monter un projet d'investissements avec le moins de difficultés possible». Un fonds de garantie des crédits d'investissements pour la PME a été également créé au niveau des guichets uniques dans l'objectif de faciliter le contact avec le système financier national. Enfin, l'invité de la radio a rappelé la mise en place d'un fonds de garantie des crédits d'investissements pour la PME et d'une Bourse de partenariat pour présenter les investisseurs algériens à leurs homologues étrangers.