Photo : A. Lemili De notre correspondant à Constantine A. Lemili Présidée par le Pr Aberkane, des membres ont, chacun en ce qui concerne le volet qui lui est dévolu, communiqué aux journalistes l'état d'avancement des travaux de la commission tout en leur remettant un appel fait à l'endroit de potentiels investisseurs et futurs actionnaires de la SPA ASK et évoquant par la même occasion la réalité d'un tour de table, ce qui, quelque part, règle partiellement, voire essentiellement la question d'apport de capitaux à même d'entrer dans le professionnalisme avec plus d'assurance mais surtout avec plus de conviction tant les contours de cette mesure combien importante aux yeux des pouvoirs publics demeurant encore approximatifs. Après les deux assemblées générales, celle de «sensibilisation» et celle de «proposition, choix et validation de l'option pour la professionnalisation de l'association», dira Aberkane, la commission a tenu à brasser large et à recueillir non seulement tous les avis, opinions, orientations de personnes en dehors de l'AG, «en ce sens que l'ASK est d'abord patrimoine de la ville dans son ensemble», notamment parmi ceux qui, parce qu'ils tiennent au club, à son histoire, apportent de la manière la plus concrète du grain à moudre au débat, font des propositions, suggèrent des pistes… en somme font avancer le schmilblick en défrichant un terrain sur lequel les instances sportives nationales elles-mêmes vont encore au jugé, corrigeant progressivement la trajectoire en tenant compte à chaque fois d'éléments nouveaux. La semaine qui a suivi la dernière AG a donc été bien chargée pour la commission qui, entre-temps, a révisé l'une des conditions posées par la majorité de ses membres et qui consistait à garder par-devers l'association la majorité au sein du conseil d'administration de la future SPA. En raison du patrimoine dont dispose le club, il n'est pas toutefois exclu que sa direction parvienne à obtenir et garder cet avantage essentiel qui permet de préserver son authenticité et sa marge de manœuvre sur le plan sportif, de la prééminence et préservations des valeurs morales sur lesquelles reposent l'olympisme. Il suffirait pour cela de trouver la formule qui consisterait pour l'APC de rétrocéder les biens publics qui, par tradition et dans les faits, ont toujours été patrimoine incontestable de l'association, à savoir le stade, la nouvelle résidence, le cercle, les moyens de transport. Il semble donc plus qu'évident que cet apport, en plus de la dotation de départ affectée par la fédération, devrait beaucoup peser sur la balance en faveur des Khroubis. Ce qui ne serait que justice compte tenu de l'attachement qu'ont ces derniers pour leur club et cela est de notoriété publique très certainement plus au Khroub que nulle part ailleurs. Au cours de la rencontre de jeudi dernier qui s'est tenue au sein de la salle des délibérations de l'APC, Hassan Milia, le président en exercice a renouvelé encore une fois sa réticence à s'engager plus que ne l'autoriseraient les textes réglementaires dans les démarches vers la professionnalisation de l'ASK, affirmant toutefois sa disponibilité à accompagner tout ce qui se fera par la commission mais tout en annonçant son retrait définitif des affaires une fois le dossier dans sa forme finale. Une autre rencontre a été annoncée pour le vendredi 4 juin, elle interviendra donc deux jours après celle autour de la question de l'heure qu'auront les présidents de club avec le président de la fédération. D'ici là, la question du cahier des charges définitif sera peut-être résolue.