Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.
L'ONU s'engage à suivre la situation des droits de l'Homme au Sahara occidental Affirmant qu'une mission dans les territoires occupés n'est pas d'actualité
Le Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'Homme n'enverra pas de mission, pour le moment, au Sahara occidental. Il s'engage toutefois à suivre la situation à partir de son siège à Genève. C'est en somme l'essentiel de la réponse faite par cette organisation onusienne à la requête du président de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), Mohamed Abdelaziz, revendiquant une mission onusienne pour examiner la situation des droits de l'Homme au Sahara occidental. Le Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'Homme a donc fait part, dans une lettre adressée au président sahraoui Mohamed Abdelaziz, secrétaire général du Front Polisario, publiée par l'agence de presse sahraouie (SPS) et reprise par l'agence de presse algérienne (APS), de sa «décision» de suivre la situation des droits de l'Homme au Sahara occidental. La haut-commissaire onusienne aux droits de l'Homme, Mme Navi Pillay, a donc souligné que «cette mission n'est pas d'actualité mais le Haut-Commissariat onusien aux droits de l'Homme est décidé à suivre la situation à partir de Genève». «Mon bureau continue de suivre la situation des droits de l'Homme au Sahara occidental, et, comme vous le savez, la mission du Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'Homme est d'assurer la protection et la promotion des droits de l'Homme pour tous», a-t-elle poursuivi. Elle s'est engagée à «poursuivre le travail pour garantir le respect des droits de l'Homme», précisant que le Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'Homme «a pris note de la demande du Front Polisario pour l'envoi d'une mission censée examiner la situation des droits de l'Homme au Sahara occidental et compte élaborer un rapport détaillé et officiel à ce sujet». La responsable onusienne n'a pas manqué dans cette même missive d'exprimer «sa préoccupation face à la situation des droits de l'Homme et des traitements subis par les activistes et détenus sahraouis», révélant que «les informations les concernant et celles concernant les disparus sahraouis ont été remises aux organismes spécialisés des Nations unies pour un suivi adéquat». G. H.